Omen... arrivée dans le Monde Mutant : épisode 1 "l'éveil"

Norris fit volte face tandis qu'Omen avançait vers lui et ; un grand sourire aux lèvres, lui serra la main très chaleureusement des deux siennes.

"Je suis très heureux de te revoir, Omen !"

Lui dit-il clairement, sans ambiguités.

"Même s'il est possible que tes souvenirs soient moins clairs que les miens."

Puis, il l'invita à rejoindre les fauteuils où Tara s'était déjà installée, comme si elle était chez elle.

Norris s'assit dans le fauteuil une place du côté de la fenêtre tandis qu'en face de lui un divan trois place attendait qu'Omen s'installe à côté de la jeune femme.



"Alors, mon ami ? Comment se passent tes dernières mésaventures ? Combien d'effractions ? d'enterrements ? As-tu rencontré d'autres Elus avec lesquels tu as affronté mille dangers ? T'es-tu enfin sorti de l'enfer de la drogue ?"

"Excuse-moi, je manque à toutes les politesses ! Tu préfères peut-être me poser des questions plutôt que d'en entendre..."

"Alors, mon ami ? Comment se passent tes dernières mésaventures ? Combien d'effractions ? d'enterrements ? As-tu rencontré d'autres Elus avec lesquels tu as affronté mille dangers ? T'es-tu enfin sorti de l'enfer de la drogue ?"

"Excuse-moi, je manque à toutes les politesses ! Tu préfères peut-être me poser des questions plutôt que d'en entendre..."

Les mots tournoyaient comme s'ils n'avait de sens, emportant une serie d'image qui s'effacaient avant d'apparaitre...Omen chercha du regard un endroit ou s'assoir et s'y installe, imitant la position de Norris.

Ouvrant la bouche, il eu soudain la vision d'un camion qui tombait de tres haut dans une ville, interonpant net omen dans son desir d'expression.

Il parcouru un instant ses pensées, le regard vide, et lache d'une voix monocorde "Qui suis je ?"

"Qui suis-je ?"

Norris resta silencieux pendant ce qui parut une éternité à Omen, dessinant sur son visage mate un sourire large qui semblait vouloir aller d'une oreille à l'autre au risque de menacer de trancher sa tête en deux. Cette bouche paraissait énorme et ses dents blanches presque menaçantes. La satisfaction se lisait sur le visage de l'homme à la peau d'ébène, une sensation de plaisir on ne peut plus perceptible...

"Qui es-tu ? Je devrais répondre "qui sommes nous ?", mais tu m'as demandé qui et non quoi ! Veux-tu connaitre l'histoire de Jean-Luc avant qu'il n'ouvre les yeux aujourd'hui ? L'histoire de ce jeune homme kidnappé par un sorcier ? L'histoire de cet agent de sécurité qui se suicide ou celle du même agent qui commet une prise d'otages pour se faire entendre ? A moins que tu ne préfères que l'on parle de ce petit garçon qui court après un train sans savoir ce qu'il doit faire ? Ou de ce vieil homme sur le point de mourir et qui a décidé de ne plus utiliser ses pouvoirs tant qu'il n'était pas passé de l'autre côté ?"

Il marqua un court instant de silence et ajouta :

"A moins que tu ne préfères que je commence par le début ? Mais quel début ?"

Omen jeta un rapide coup d'oeil vers Tara, ce qui le fit sourire. Puis revient a Noris, qu'il fixa calmement, avant de repondre de la voix chaleureuse d'un vieux crooner :

"Oui, commencont par le debut, Qui somme nous"

C'est à ce moment là, juste après sa dernière question qu'Omen reçut de plein fouet la prescience que son autre lui avait reçu sur le toit d'un camion...

Spoiler:

En l'an 2005, le temps n'était qu'une simple ligne droite. Un passé, un présent, un avenir ! L'univers n'était dirigé par aucune force pensante, aucune organisation, aucun groupe de divinités. Supérieurs à l'humanité, il existait des entités comme les dieux d'Asgard ou d'Olympe, des races extra-terrestres très évoluées, des entités pensantes dotées d'un pouvoir cosmique inimaginables tels que les Seigneurs de la Loi ou les Princes du Chaos, les Archanges de l'Elyseum ou la Legion infernale, les Maitres de l'Entropie ; vivant au coeur de la lointaine Tanelorn (...), mais aucun de ceux-ci ne dirigeait l'univers. Cela fait des éons que la Balance Cosmique avait disparu...

Et vint ce jour de juin 2005 où les Elus revinrent d'un lieu étrange qu'ils avaient baptisé le Sous-Univers. Deux d'entre-eux portaient en eux la force vitale de la Balance et finirent par la libérer. Et un an plus tard, apparurent les premières branches d'un arbre spatio-temporel amené à rendre à la Balance son rôle de Seigneur Multiversel.

Mais comme les Anciens ; qui furent ses serviteurs dans le Sous-Univers, la Balance Multiverselle aux Quatre Plateaux Cosmiques décida de faire l'expérience de l'humanité...

Naquirent alors dans de nombreuses alternatives temporelles, en divers lieux et diverses époques des Avatars, des incarnations de son esprit...

Quelque part, dans le laboratoire d'un sorcier, naquit l'un d'eux suite à la malédiction d'un homme et de sa lignée, soumis au chaos et à la démence...

Omen était cet homme et en lui sommeillait le pouvoir de la Balance Multiverselle.

Un pouvoir qu'il crut presque infini mais il fut conscient que son corps et son esprit actuels ne pouvait contenir qu'une partie de cette puissance...

Ailleurs, un gardien de cimetière dépoussiérait tranquillement son local (il avait le même visage qu'Omen), ailleurs, un agent de sécurité (toujours le même visage) rentrait à l'aube dans son modeste appartement, ailleurs, encore ailleurs, un milliardaire assis près de sa piscine, un clochard barbu aux longs cheveux pouilleux, ailleurs un geek avec ses amis jouant aux jeux de rôles sur table, un cavalier de l'antiquité traversant des somptueuses vallées, un vieillard dans le futur, un enfant courant désespérément après un train, un jeune homme abattu dans sa baignoire...

Il y en avait tellement, ailleurs, il y avait tellement d'ailleurs mais encore si peu existaient de façon concrètes...

Omen tomba à genoux près du divan et à deux doigts de l'inconscience, se mit à vomir. La tête lui tournait...

"Ainsi, je suis une division de La Balance"...."maitre du multivers"..."gardien de l'equilibre"...tout tournait dans la tete d'omen, une pensée ricochant sur l'autre et lui revenant ensuite dans une confusion totale...
Des embryons de solutions naissaient aussitot broyée par les pensées recurentes...

Peu a peu, le conflit diminua jusqu'a s'estomper. Omen allongé sur un sol de bois, prit quelque respirations, savourant sa tranquillité revenue. Un sourire naquit sur ses levres.

Se redressant a demi, il s'assit en tailleur sur le sol, et regarda Noris, puis frotta sa bouche et prononca suavement quelques mots "Un roi peut t'il regner sur un domaine qu'il ne connait pas ?"

Il n'y avait qu'une reponse, elle etait evidente : Non. Nonobstant sa voix mielleuse, son regard ferme se plonga dans celui de Norris.

Il reprit d'une voix plus posée : "Qu'est ce que je fait ici ? qu'ai je a faire ici pour que j'y soie ?"...Quelques parcelles de seconde s'ecoulerent et il reprit :
"Parce que ca me semble evident que je ne suis pas en face de toi, pour jouer un role d'humain, vous attendez quelque chose de moi...Et bien, la balance t'ecoute, mon ami, que veut tu ?"

Toujours sourire aux lèvres ; apparemment fier d'être celui qui faisait de grandes révélations, tel le prêtre d'une étrange croyance, Norris confirma les mots qui sortaient de la bouche d'Omen, encore tout secoué.

"Oui, c'est en effet cela, tu es l'un des avatars de la Balance !"

Il se leva et fit les quelques pas qui le séparaient du jeune homme. Puis, il s'accroupit auprès de lui.

"Nooooon, bien sûr que non ! Aucun roi ne peut faire cela, c'est d'ailleurs peut-être pour cela que la Balance a choisi ; comme les Anciens avant elle, de s'incarner dans le monde des avatars. Tu es l'une de ses expériences de la vie qu'elle fait, le comprends-tu ? Elle cherche à faire l'expérience de la vie, tout simplement !"

A aucun moment, Norris ne sembla s'adresser à lui comme s'il était la Balance, par contre, il était évident qu'il lui accordait une importance évidente.

"Depuis que tu es né sous le nom de Jean-Luc, la Balance fait son expérience de l'humanité à travers toi, comme à travers ses autres avatars. Mais toi, depuis ce matin, tu es spécial, outre ce que tu viens de découvrir, tu t'es révélé être un Elu, de la race de ceux qui peuvent échapper au destin, changer ce qui est écrit et créer ainsi de nouvelles possibilités. Voilà ce que je te veux, mon ami, contribuer avec tes moyens à la grande oeuvre de création qui est en cours."

Tara était auprès d'Omen également mais elle ne disait rien. Elle avait sa main posée sur l'épaule du jeune homme en signe de soutien...

Omen soupira en secouant la tete
"c'est un peu dur de se dire qu'on est pas reel, juste un instrument..."
Il prit un instant pour ressentir la main de tara sur son epaule.
"Alterer son destin. Je n'ai deja aucune idée de ce qu'est mon destin. A peine idée de ce que j'ai eté...un drogué amnesique elu pour...Heumm...pour quoi deja ?"

Omen envisagea un court instant de se lancer dans un debat sur le passé l'avenir et le destin et voyant les inonbrable voie sans issue de discution possible, renonce aussitot...

"Et ce nom Jean Luc m'est completement etranger"

Omen s'interopit et attendit les repliques.

Ce fut Tara qui répondit, tandis que sa main caressait l'épaule du jeune homme.

"Pas un instrument, un avatar, une incarnation, quelque chose entre l'humain et la Balance... un être d'exception. Nous avons tous été quelque chose avant d'être nés et nous serons quelque chose d'autre après notre mort, Jean-Luc. Toi, tu étais la Balance."

Elle passa sa main dans les cheveux d'Omen, puis elle se mit face à lui. Norris s'écarta un peu. Tara était maintenant accroupie devant lui et lui releva la tête tout en caressant délicatement sa joue.

Sur le coup, ça lui fit comme une agréable décharge énergétique qui raviva en lui l'image de leur passé commun.



"Regarde-moi ! Peu importe tout ça, ce qui compte c'est ce que tu veux être, qui tu veux être dorénavant. C'est un nouveau départ pour toi, le reste n'est que le passé qui est mort ou un futur non né. Concentre toi sur le présent. Tu peux l'aider ou pas, m'aimer ou pas, mais tu as le droit de décider de ce que tu feras de ta nouvelle vie, que ce soit avec lui, moi, seul ou peu importe qui. Tu as le droit de vouloir savoir plein de choses ou non mais l'important, c'est que tu restes maître de toi même."

Norris était debout, derrière Tara, tel un monolithe d'obsidienne, un sphinx antique attendant de guider les aveugles sur le chemin céleste...

Elle croyait en moi. Quoi qu'il arrive, j'etait son homme, son heros, son jean-luc. Je n'avait pas l'impression que cela changerai quelque chose entre nous. Tara, qui me fesai frisonner, qui me ramenai dans ma lumiere, chaque fois que j'aprochai d'un puit sans fond.

Je me redressait un peu, me disant que j'aurai mieux fait de m'assoir dans un des vieux fauteuils que par terre...la position de Tara aurai eté plus fantasmatique...

Je soupirai, retrouvant un sourire dans l'ame, qui se repercuta tendrement sur mon visage a l'intention de la demoiselle.

"Tu a raison, Ce que je suis n'a aucune importance. Je suis, et cela suffit...Mais j'ai tellement de questions. Je ne peut prendre aucune decision sans rien savoir...et je ne sait plus rien...Qui m'a effacé la memoire, pourquoi m'avoir fait cela ?...Ce que je peut faire, tout...J'ai tellement de possibilité. La plus simple serai de partir avec toi, tara. Aller la ou personne ne s'interessera a nous...

Omen baissa le regard, comme s'il venait de faire sa demande en mariage et avait essuyé un refus, sa machoire se crispa, gonflant les muscles du visage. Omen tourna le regard vers Noris " Ca marche pas, hein...la vie tranquille du citoyens lambda..."

A l'instant suivant, Sans attendre une reponse evidente et souriant comme un enfant, Omen plonga son regard dans les yeux brillant de Tara. Il lui infusa sa joie, tout cet amusement que provoque dans l'enfant, l'idée d'un nouveau jeux a essayer.
Il avanca legerement, et placant ses mains sous les aiselles de Tara se redressa en la relevant. Dans le meme geste, il pivota et se laissa tomber dans un fauteuil, avant de ramener tara a lui et de l'assoir sur ses genoux.

taquin, il susura "J'ai prit du muscle, n'est ce pas, ma belle ?"

Il prit le temp de lui deposer un baiser dans le coup, et respira son odeur. Puis il revient vers l'homme qui se tenait toujours debout tel un sphinx...Enfin, un sphinx bipede.

"Norris...Existerai tu sans la guerre ?"

Norris intervint quand Omen se demanda qui lui avait effacé la mémoire.

"La plupart des Elus ; quand ils se sont incarnés, ont eu ce genre de problèmes, sans compter qu'en toi, il n'y a pas que ça. Mais... ne vaut-il pas mieux commencer par le début ?"

Puis quand celui ci se plaignit de son triste destin.

"Non, je n'ai jamais connu aucun Elu qui puisse avoir une vie tranquille bien longtemps !"

Puis, le jeune homme se leva et souleva Tara avant de se laisser retomber dans le fauteuil avec celle-ci sur ses jambes.

Elle fut surprise et amusée l'espace d'un instant, puis, elle redevint sérieuse et dit :

"Tu devrais écouter Norris. Il a aidé beaucoup d'Elus ; perdus comme toi, par le passé. Je suis sûre qu'il peut t'aider aussi."

Elle avait vraiment l'air triste pour lui.

Puis, Omen demanda à Norris s'il existerait sans la guerre et ce dernier répondit :

"J'ai eu une vie avant celle que je mène depuis ci longtemps, une vie ... disons ... ordinaire ! J'ai travaillé à la CIA, dans la police, puis, je suis devenu détective privé. Et un jour ma vie a changé. J'ai découvert le monde des Elus et plus rien n'a pu me ramener à ma vie d'avant. Je suis un guide, un voyageur."

Il etait difficile de savoir si Omen avait ecouté un mot des paroles de Norris. Il jouait distraitement avec les cheveux de tara, tournant une meche et lui chatouillant le cou et l'oreille avec. Lorsque Norris se tut, il parla a son tour, l'oeil absent, la voix monocorde.

Tu n'a jamais connu la paix. Tu n'a vecu que dans la guerre. En verité, personne n'a jamais vraiment connu de paix. Ce genre d'univers est mal concu. Sans aucune stabilité, il n'existe que par la tension entre deux forces. Comme l'electricité. Suprime la tension, et tout cesse d'etre. le bien, le mal, l'ordre et le chaos, le blanc et le noir, male et femelle. Tout est bon pour favoriser la guerre, car ce sont les dejections de la guerre qui vont vivre et evoluer l'univers. La Paix n'existe pas...Quand a moi, la balance, je ne suis qu'une force guerriere, superieure a tout autre, qui n'est active que lorsque l'equilibre est menacé...car la guerre ne peut vivre sans la paix...mais ne fait que chercher a la detruire. Nous sommes condamné a combattre...Omen soupira et reprit son souffle avant de poursuivre...et a gagner, sous peine de voir nos idées et nos causes oubliée et rejettée...car l'univers n'inclura que les vainqueurs...Les vainqueurs reecrivent l'histoire dit t'on, ce n'est pas un concept humain. C'est une verité fondamentale.

Omen attendi quelques fragments de seconde, et fixa un regard vif l'homme au manteau noir, beaucoups plus vivant qu'a la seconde precedente. Imitant la voix et l'accent de Norris, il reprit ses paroles : "La plupart des Elus ; quand ils se sont incarnés, ont eu ce genre de problèmes, sans compter qu'en toi, il n'y a pas que ça. Mais... ne vaut-il pas mieux commencer par le début ?"

A l'évocation des opinions d'Omen, le visage de Norris se marquait d'un accord évident. L'Elu comprenait très bien, dans les grandes lignes, le fonctionnement du Multivers.

Et quand le jeune homme répéta sa proposition, il se rassit dans son fauteuil et aborda le sujet épineux des origines...

"Tu es né Jean-Luc LeMarchand le vingt juillet 1985. Quelques jours avant, tes parents étaient en Amérique, allant rendre visite à des amis au Nevada. Hélas, il est des destins qui s'écrivent à l'avance dans le livre de l'histoire du Multivers et une secte de Lucifériens eut l'écho de ta future naissance. Alors qu'ils faisaient route, tes parents furent enlevés et tu fus mis au monde au sein de cette secte. Ils pratisuèrent divers rituels sur toi dans le but de s'accaparer ton pouvoir mais ils durent te laisser vivre. Les circonstances les amenèrent à te rendre à la vie civile vers tes dix ans et à te faire adopter par une famille d'accueil. Tu ne te souvenais de rien de ce que tu avais vécu auprès des Lucifériens mais tu restais marqué dans ta chair et ton âme. Tu ne pus donc mener une vie brillante et sombra très vite dans la délinquance... drogue... mauvais coups... alcool... etc. C'est durant cette période que tu as rencontré Tara qui vivait une période sombre de sa jeunesse également. Vous vous êtes aimés comme des fous et cette passion vous a aussi dévorés, vous entrainant dans les spirales bien connues du monde dans lequel vous viviez. Puis, est venu 2006 avec les évènements qui amenèrent le premier pas du retour de la Balance dans le Multivers. C'est là que tu as fais ta première "crise", qui t'a fait tomber dans un coma que certains ont confondu avec la mort. Entretemps, Tara avait changé elle aussi et a fait des recherches pour te retrouver. Suite à diverses mésaventures, te voilà éveillé et Tara est ici avec toi, face à moi."

La porte s'ouvrit, une jeune femme entra et confia une envellope à Norris.



Elle ressortit tout aussi vite qu'elle était venue, sans un mot, ne jetant qu'un bref regard vers Omen. Puis, il reprit, sans ouvrir l'envellope qu'il glissa dans la poche intérieure de sa veste.

"Bien sûr, tu as existé avant Jean-Luc et tu existeras probablement bien après, même pendant ! Je m'explique : les évènements de juin 2006 ; permettant un début de retour de la Balance dans le Multivers, ont changé le cours du temps, précédemment configuré comme une unique ligne temporelle, en un champ infini de possibilités, amenées à se dessiner comme les branches ou les racines d'un arbre. C'est ainsi qu'en 2006, la ligne temporelle s'est divisée en trois. Il y a une version de presque tout le monde dans chacune des lignes temporelles, Omen. Certaines où Tara te retrouve, d'autres où elle ne te cherche pas, d'autres où elle ne vit pas, certaines où tu as sombré, d'autres où tu te relèveras, plus grand que jamais tu ne l'as été !"

Tara s'assit à côté d'Omen, tout contre lui, en lui tenant la main.

Omen ecoutai Norris, fasciné, comme un petit enfant decouvrant la television.
"Si la balance voulait s'offrir l'humanité, elle se diviserai en autant de segment qu'elle le pourrai et se melangerai a d'autre element temporellement limité...Je me demande meme si ce n'est elle qui a provoqué cette separation dimensionelle par pur caprice. Et logiquement, elle aura prevu des obstacles, comme ces luciferiens, pour s'empecher de renoncer a son caprice par sens du devoir".

Omen se contorsiona pour se gratter furieusement un point du dos...
"Le plaisir de vivre, c'est quand ca arrete soudain de chatouiller" Il rigola.

"Norris, sait tu ce qui est arrivé a mes parents ? vivent t'il encore ? Et cette secte, pkoi m'avoir relaché ? ils n'ont pas pas m'utiliser ? La balance ne repond pas au condition des demons...ils ont du s'arracher les cheveux. Ils existent encore ? sont t'ils apres moi ?

Omen jeta un bref regard a tara et repensa au moment ou il l'avait revue, ou l'energie s'etait emparée de lui pour exploser en exaltation, et a la reaction de sa belle demoiselle, laissant a croire qu'on l'avait reperé et qu'il fallait fuir vite...

Il s'adressa a nouveau a Noriss.

"J'espere que tu a encore plein de chose a me dire, parce que je n'ai aucune idée de quoi faire"

"Il y a de cela très très longtemps, à une époque de légende, la Balance régnait sur le Multivers, en effet. Puis, il y eut un terrible accident, une catastrophe sans précédant et le monde fut détruit et remplacé par celui ci. Les disciples survivants fondèrent une nouvelle nation ; Delah-Ok, et poursuivirent leurs recherches de la résurrection ultime. Survint un nouvel accident durant ces recherches et les Elus de l'époque furent projetés dans le Sous-Univers. Là, ils vécurent très longtemps et revinrent avec l'essence spirituelle de la Balance en eux. Tout était à reconstruire, à commencer par la propagation de la foi. Ils libérèrent l'esprit de la Balance et arriva le jour de la naissance des réalités alternatives. La Balance ne pourra véritablement renaître que lorsque le Million de Sphères sera reconstitué, c'est à dire lorsque un million d'alternatives temporelles existeront."

Norris joignit ses mains et répondit à l'autre question d'Omen.

"Tes parents - disons, les parents de Jean-Luc ; ceux qui l'ont élevé- vivent toujours au Quebec une vie tranquille. Ils ignorent qui tu es, leur mémoire a été effacée et ce fut une partie de ce qui provoqua ta déchéance de jeune homme perdu. Quand à cette secte luciférienne, il lui était nécessaire d'attendre que ce don se réveille en toi pour pouvoir en tirer profit au travers du rituel qu'ils avaient pratiqué sur toi dès ta naissance. De ce fait, il leur était préférable que tu vives ta vie avec le moins d'impondérables possibles, d'interférences de leur part. Oui, ils existent encore mais dans cette réalité, leur nombre a été restreint en juin 2006 lors de la défaite des forces du mal, dans un cimetière d'Allemagne. Ils ne seront donc jamais vraiment loin de toi, guettant toute opportunité de profiter des bénéfices de leur rituel."

"J'espere que tu a encore plein de chose a me dire, parce que je n'ai aucune idée de quoi faire"

"Je pourrais encore te parler des heures durant, voire des jours ou des semaines, t'expliquer quantité de choses sur toi, Tara, la secte, ton père, le Sous-Univers, les Elus, les Anciens et les Pierres Gardiennes, et je répondrai autant que possible à tes questions. Par contre, je ne peux te dire quoi faire, juste t'aider, te conseiller, je ne donne d'ordre qu'à ceux qui travaillent pour moi. Mais je tiens aussi à te montrer les possibilités qui existent et la réalité des choses."

Norris se leva et ; les mains dans le dos, avança vers la porte. Il s'arrêta à environs un mètre d'elle et tourna son regard vers Omen.

"Viens, viens donc voir."

Il sortit une clé de sa poche et la tendit au jeune homme pour qu'il la prenne une fois près de lui...

Omen continuait de s'abreuver au flot d'information calme qui le portait dans ses pensées. Il se sentait trouver une logique, une raison a son existence. Il sentait que ses psyché epart se rassemblait. Qu'une paix interieur fesai briller son coeur faiblement, comme le premier eclat des etoiles en soirée.

Lorsque Norris se leva, Omen repoussa delicatement Tara et se leva a son tour...il lui, emboita le pas, prennant la demoiselle par la hanche pour l'emener avec lui.
Noris tourna le regard vers Omen en lui montrant une clée.
En douceur, Omen posa sa main sur celle de Noris, masquant momentanement la clée et dit :
"Si reste des adeptes, ils possedent ce rituel pour me controler. Je doit avoir ce rituel pour l'empecher de fonctioner"
Puis il retira sa main, indiquant qu'il etait le moment de voir ce que Norris voulait montrer.

Omen avait pris la clé que Norris lui avait tendue. Il ouvrit la porte, prêt à découvrir ce qui se trouvait derrière...

Play...


De l'autre côté, il aperçut ; en lieu et place du palier surplombant l'escalier où avait eu lieu le combat armé, un long couloir blanc aux innombrables portes de gauche comme de droite...



L'espace d'un court instant, il crut apercevoir la forme fantômatique d'un homme vêtu d'un long manteau sombre et portant des lunettes noires traverser de part en part le couloir, d'une porte vers une autre... mais ça ne dura que le temps d'un clignement d'oeil.

Le couloir était à nouveau vide. Et ni Norris, ni Tara ne semblaient l'avoir vu.

D'un regard sur les deux premières portes, Omen put y voir des plaques avec les inscriptions suivantes :

Première porte de gauche :
666SKO20120613G02013
Première porte de droite :
111SKF20991224G02103

Spoiler:

Percevant le mouvement, Omen senti qu' "On" lui parlait...Qui etait "on" etait sans importance...Du flot de ses pensées surgit la Regle "Ecoute le message, non le messager"...IL Stopa net et se raidi, comme au garde a vous, tandis que son esprit se concentra pour reformer clairement l'image fantomatique.
Une part de lui observa le couloir blanc, et la bizarerie geometrique de l'endroit. Il classa l'information, presque sans la percevoir parmi les "Non Urgent, a explication simple" pour se tendre entierement vers son but premier.

Quelque chose se produisit qui fit suite à l'intention d'Omen mais qui échappa à son contrôle. Le temps d'un clignement d'oeil, il se retrouva en un autre endroit, face à la personne qu'il avait vu en fantôme...



C'était une salle circulaire avec deux portes, le reste des murs étant composés d'écrans qui ; pour le moment, affichaient tous le visage de l'individu tel qu'il était là devant l'Elu. Omen eut la sensation. Cette personne était elle aussi un Elu.

L'homme regarda une des deux porte se refermer puis tourna son regard vers Omen.

"Salutations, Omen de Gaïa. Je suis Nayeva. Félicitations ! Rares sont ceux qui parviennent jusqu'ici. Rares sont ceux à qui je réponds quand ils s'adressent à moi ou me cherchent."

Tout cela fut dit presque froidement, avec un sang froid démesuré, un contrôle sur ses émotions sans pareil...

Omen comtepla la piece. Centré sur le fait de voir sans etre vu, il ignora l'homme qui lui parlait, ne remarquant meme pas qu'on s'adressait a lui et survola les ecrans en se raprochant de lui...Arrivé a environ deux metres, il examina ses pied et remonta vers son visage...c'est la que les paroles de Naveya percerent son mur de concentration.

"Salutations, Omen de Gaïa. Je suis Nayeva. Félicitations ! Rares sont ceux qui parviennent jusqu'ici. Rares sont ceux à qui je réponds quand ils s'adressent à moi ou me cherchent."

Omen bondit en arriere, comme un chat effrayé.

Spoiler:

Retombant sur ses pieds, il s'adressa alors a Naveya
"Tu me voit ?" Et continua sans le laisser repondre "Ou suis je ?"

Omen se permit un leger sourire de detente. Il gardait quand meme les fesses serrées. tout cela etait a la fois nouveau, enorme, et tout a fait normal pour lui. Comme s'il avait etudié le manuel, mais jamais eu de vecu.

"Le centre-Mere...c'est ainsi que je l'apellait. Mais Pour moi, il n'y avait qu'un univers et une realité, et donc, un seul centre-mere. S'il en existe un par realité, cela complique les choses."

Omen laissa couler une seconde, et se livra a des millions de calcul complexe, geometrie, mathematique, logique, quantique s'entremelerent dans des equations esoteriques, emplie de symbole complexe...

Satisfait des embryons de reponses obtenue, Omen poursuivi...

"C'est ici que tout se decide, que l'on change la couleur de la terre et du ciel...On ne peut entrer ici sans raison. Heumm...ni invitation...mais pkoi inviter la neutralité dans un endroit ou l'on decide de ce qui est ?"

"Toi, tu est Le Gardien. Tu n'est pas le decideur...Ai je raison ?"

"Oui, tu as raison. Le plus grand décideur est le Seigneur Tout Puissant. IL est le Créateur et Destructeur de Toutes Choses. C'est LUI qui parle à travers chacun de nous ; hors les Elus. IL est en toute choses, en tout temps. Nous ne sommes que Ses Intermédiaires en ce monde, entre LUI et les Elus. Et bien que je sois moi-même un Elu, IL est le seul qui me guide."

Nayeva donna l'impression une seconde d'observer Omen plus intensément.

"Toi, tu es l'expression vivante de la résurrection de la Balance Multiverselle ; existant dans chaque réalité qui se reconstruit Pour Sa Plus Grande Gloire. Tu es l'Un de Ses Avatars. Et cette situation est nouvelle pour toi, n'est-ce pas ? Tu es un Elu depuis peu et ton esprit est troublé."

Omen sourit franchement, la perspicacité de Naveya lui plaisait :

"Bien vu. En fait, nous avont une fonction commune...Preserver les choses telle qu'elle sont et les garder en de bonnes mains...mais oui, tout cela est nouveau, et j'ignore tant de choses...D'ailleur, je suposse que ce couloir blanc, orné de porte fermée, est directement lié a cet endroit...Un outil, une extension du Centre-Mere...Aime ses pets...comme tu disait...Qui permet le deplacement entre les realités. En fait, plus qu'une info, il me faut ce que tu a...Le combat...Car si tu est gardien, c'est que tu sait proteger. Et moi, j'ignore tout de mon vehicule physique."