Omen... arrivée dans le Monde Mutant : épisode 1 "l'éveil"

(Jared Leto)

Omen était désemparé. Il ne savait pas clairement où il était, d'où il venait et à peine qui il était... voire ce qu'il était !

Il venait de réapparaitre dans cette ville terrienne contemporaine et la seconde d'avant, il n'était pas là ! Son corps lui semblait étranger, comme un véhicule n'est pas son conducteur, mais il sentait qu'il avait voulu être cela, être ici et faire ce qu'il allait faire. Il ressentait cela à la fois comme un devoir, une fuite, une sensation incomparable de liberté mais aussi comme le lourd poids de la solitude et l'incompréhension.

Il savait ce qu'était la Terre et ses villes. Il savait... il savait la plupart des choses que les terriens savaient même s'il avait plus l'impression qu'il avait étudié ces connaissances plutôt que de les avoir vécues. Il savait ces choses comme un dictionnaire les sait aussi. Mais un dictionnaire n'est pas un être vivant, ni un ordinateur !

Des souvenirs le hantaient. A la fois comme s'ils étaient les siens et à la fois comme s'ils appartenaient à un autre. cet autre était il ce corps dans lequel il se trouvait maintenant ?

Dans sa tête, ces images, ces scènes se bousculaient se confondaient et il lui était difficile de les organiser...

Il se souvenait (mais était ce lui qui pensait à toutes ces choses ?) dans le désordre d'une enfance trouble, de drogues et de vie chaotique, de sectes, de cambriolages, d'une course effrenée de toits en toits la nuit, il se souvenait d'un couteau rituel, d'un homme en toge noire portant un masque de bouc, d'une femme aux cheveux noirs...



Il était là, debout sur le trottoir d'une ville grise, noyée sous une pluie abondante et se faisait bousculer par des passants insensibles...

Il était là debout et son esprit était ailleurs ou pas encore tout à fait connecté à la réalité, du moins à celle ci !

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Spoiler:

L'eau ruiselait, Omen ressentai chaque goutte qui courai sur lui. Il aurai pu les nomer et entamer un debat philosophique avec chacune d'elle, tant ses pensées grouillait et se telescopait.
Il enregistrait les lumieres, les mouvements autour de lui, sachant sans trop le remarquer dans le brouhaha des informations qu'ils y reviendrai plus tard.

On l'heurta a nouveau...un homme, la quarantaine, il resserai la main sur un impermeable, qui resumait toute la condition du quadra pressé : Fermé sur lui-meme. Ignorant sa propre existence dans l'espoir de se soustraire a la pluie.

Omen revint a lui, et commenca a bouger. Un simple pas en arriere pour eviter une eclabousure, puis un sur le coté, pour eviter une femme, tout aussi empressé que les passants.

Il commenca a marcher, louvoyant entre les obstacles. Ses pas corespondaient autant au terrain qu'il parcourai qu'au classement de ses pensées. Interieurement, Omen repoussait la masse de pensée, comme un balais accumule la poussiere dans un coin. Mais les pensées s'organiserent et commencerent a se ranger d'elle meme. L'ordre se refesait et le flot de pensées diminua, les souvenirs indistinct s'effacerent en murmurant "je reviendrai", puis le silence se fit.
Il revient a l'instant present, tout sens en eveil. Tout ce qui l'entourai se deplacait lentement. Tout etait gris, sans interet, sans menace.

Il dehambulait dans les rues de sa demarche souple et feline, franchissant les espaces a grande ajambée. La pluie qui diminuait en crachin, semblant prette a cesser reprenait de plus belle puis s'atenuait a nouveau, comme pour jouer avec Omen. Les devantures de magasins, eclairée de neons et de toute les couleurs de la nuit composait sans fin de longue phrase, dont le sens revenait eternellement a "achetez". Le monde, la nuit elle meme se fesai complice d'Omen, le dissimulant et le poussant en avant...D'abbord nombreuse, les lumieres seduisantes s'etait estompées pour faire place a une cité de petite maison accolée.
Par moment, omen s'arretait et relevait la tete, comme pour humer l'air. Il immaginait le labyrinthe de rue parcourue, vue depuis le ciel...Puis il repartai.
L'ambiance sonore ne variait pas, la pluie etouffait tout...parfois, un eclat de voix, les vrombissement d'une voiture trouait ce mur d'eau et repartait aussitot, comme s'etant trompée de chemin.
Puis la pluie cessa. Une faible lumiere apparut. Le jour se levait. Au bout de la rue, un homme sortai et fermait sa porte...Il ouvrit une voiture, s'engoufra dedant et parti...Plus loin, Omen s'assit sur un banc qu'il tapota de la main, comme un animal de compagnie fidele. Le banc aussi avait traversé la nuit, avait aussi gouté a la pluie. Il emanait de cet endroit une paix familiere. Omen resta assit, sans pensée, sans projet. Il ressentai sa respiration, les muscles de sa cage thoracique, l'air qui entrait et sortai. Tout cela lui sembla si vain, si previsible. Il cessa soudain de respirer...Puis son corp reclama...une pensée explosa en lui, avec la force d'un point "DROGUé". Omen reprit son soufle, un court instant un sentiment de panique voila son sourire leger. Il ne pouvait pas faire autrement. Bientot, il aurai besoin de dormir, de manger...
La panique grandi en lui, le sentiment de confort, de familiarité s'estompa. Son sourire prit un tour plus feroce. Et la panique se crystalisa dans son ventre.

Comme on retire un bonbon d'un sachet, Omen saisit sa premiere idée.
"Qui suis je ?"
Aucune incidence, il goutta le bonbon...Amer, deplaisant, et le cracha. Pour en saisit un autre
"Ou suis je".
Celui la etait bon, comme un melange fruité, il le savoura...
ses pensées se deplierent autour de la question
Trouver source d'info
reperage des menaces
etablir campement de base - rejeté
instaurer perimetre de securité -rejeté
Retour recherche : source d'info.

Une voix semblant s'adresser a lui, le ramena a la realité.
Personne.
Dans la rue, un enfant accompagnait sa mere, il terminait une phrase. La femme sans le regarder lui secoua la main, lui intimant le silence. Il y avait de la peur dans son attitude. Omen revient sur l'evenement...Surgissant de sa memoire, il revit quelques secondes avant l'enfant le regarder et dire "gad'maman, c'est forest gump"

Personne ne s'adressait a lui. Seul un enfant l'avait remarqué. D'autre questions apparurent et partirent aussitot se ranger dans les tiroirs mentaux aproprié. Omen saisit la premiere "Pkoi on t'il peur, sont t'il fermé et fuient t'il constament ?" il lache la pensée en sachant qu'il y reviendrai. Il fallait trouver une source d'information.

Omen se leva d'un bond et reparti. A la seconde foulée, il adapta son rytme de marche a une moyenne de ceux qu'il avait croisé, ralentissant legerement, et vouta les epaules.
Attentif aux gens qu'ils croisait, plus nombreux a present, mais tous empressés, il cherchai une personne succeptible de lui marquer de la sympathie.

Omen avait erré presque toute la nuit et ne ressentait pas la fatigue physique de son corps. Il n'était pas certain de pouvoir revenir à son point d'origine, mais cela avait il de l'importance ?

Il fallait maintenant définir plus précisément son point d'arrivée et les nombreux facteurs positifs et négatifs à prendre en compte...

Très attentif maintenant aux réactions de gens qui déambulaient autour de lui dans le petit matin, Omen marchait dans les rues d'un quartier plus paisible que celui de la nuit. Et soudain, comme si elle avait toujours été là mais qu'il ne l'avait pas remarqué, il aperçut de l'autre coté de la rue, la jeune femme de ses visions. Elle était là, immobile et le fixait, presque comme si elle comatait debout ; les yeux ouverts. Et il eut l'impression qu'elle l'apellait mentalement...

Spoiler:

Le regard d'Omen se centra sur celui de la femme. Aussitot, il n'y eu plus qu'elle.
Comme si du sable coulait sur un ecran pour former une image. Un signe, une evidence. Tout se mettai a place et Omen assistait au debut du jeux. Ce n'etait que le moment ou une main installait ses pions sur l'echiquier, dont Omen etait un pion.

Omen calcula son plan d'action aussitot, et l'oublia aussitot ensuite...son instinct le previendrai au bon moment. Premier point : contact a etablir.
La Realité reaparu soudain autour de lui. Il immagina le chemin a faire, comment aprocher la personne sans lui masquer sa presence ni l'alarmer inutilement. Il d'incerpter sa marche, pour qu'elle percoive son aproche a une poignée de metre de distance.

Omen se redressa...Le premier signe n'etait pas une menace...Le deguisement dans la foule n'etait plus utile...Il marcha vers la femme d'un pas leste.

S'arreta pour laisser passer une voiture...dont le conducteur, empressé, comme presque tout les autres, l'ignora, Omen nota les details du visage. Caucausien, 40 aine et les laissa disparaitre dans sa memoire. Et reprit sa foulée jusqu'a croiser le chemin de la femme de sa vision.
Mentalement, il se composa une voix paisible.

-"bonjour, mademoiselle. Puis je vous deranger un instant ?"

Se tenant debout, comme un jogger qui vient d'arreter sa course et attend qu'on lui donne l'heure, il attendit une reaction.

L'environnement changea, ou du moins la perception qu'Omen en avait. Ce fut comme si la jeune femme était en couleur alors que le reste du monde qui les entourait était en noir et blanc.

Puis, il alla jusqu'à elle et lui dit :

-"bonjour, mademoiselle. Puis je vous deranger un instant ?"

Elle parut intriguée et répondit :

"Jean Luc, c'est moi, Tara. Tu ne te souviens pas de moi ?"

Et Omen eut des flashes, des souvenirs confus de son réceptacle de chair et de sang...



Il se souvenait surtout de cette chute et ses sens voulurent lui rapeller la douleur des membres brisés. Il faillit s'écrouler au sol mais chassa cette idée et la douleur disparut en un temps record. Seul en restait un mauvais souvenir...

A la premiere vision du flash, Omen manifeste un sourire carnassier qui lui donne rapidement l'allure du psychopathe pret a tuer...Il recule d'un pas, fixant la demoiselle sans la voir.

Les images s'ecoulent, grondant en lui, deversant differentes pensées qui s'opossent et s'efface...le controle d'Omen disparait.

Dans sa tete, bondisant en arriere, il se campe sur ses jambes, ecarte les bras, et lache un long cri gutural. La realité s'efface pour ne laisser place qu'a sa vision.



Dans sa tete, Sa puissance de Lumiere s'eleve et s'etend en bule autour de lui, dissolvant la fausse realité dans laquelle il est plongé.

Omen, le regard toujours fixé sur la demoiselle sans la voir, voit la rues tomber en piece, les maisons exploser en nuée de poussiere, chassée par l'impact de son energie violement liberée.

Alors uniquement entouré de sa Lumiere a perte de vue, il ressort doucement de son etat et reprend son controle...

Tandis qu'il reculait, Omen ne se rendit pas compte que le monde autour de lui était figé, comme si le bouton pause d'un lecteur dvd avait été enclenché. Seuls Tara et lui pouvaient se mouvoir et elle tendit la main vers lui en criant son nom mais il n'entendit rien comme si le son avait été également coupé. C'était comme un reve ; flou et angoissant.

Le monde se décomposa autour de lui, ne laissant presque plus qu'une sorte de page blanche sphérique qui le retenait prisonnier. Cet infini semblait encore plus oppressant que le monde chaotique fait de multiplicité...

Il revint à lui et reprit ses esprits, essoufflé comme après un marathon et tout reprit son aspect normal, comme un film que l'on rebobine. Il s'attendait presque à ce que tout recommence, mais il n'en fut rien. Le monde ne changea pas. Toutefois, un profond instinct sembla le prévenir en lui faisant ressentir la chose suivante : son énegie avait été perçue, attirant l'attention de grandes puissances, pas nécessairement acquises à sa cause, quand bien meme il en eut une !

Tara lui parla à nouveau mais son ouie semblait encore troublée. Allait il comprendre ce qu'elle disait ? Etait il éveillé à ce point aux subtilités des sens humains ?

"Jean-Luc, calme toi ! Viens, partons d'ici ! Prends moi la main et écoute ma voix intérieure. Je t'en prie ! Tu sais que tu es recherché par ceux qui veulent nous controler, viens ! Vite, partons et téléportons nous loin d'ici."

Le monde n'avait pas changé..la jeune dame s'etait aprochée et semblait parler...Omen reprit immediatement le controle de ses sens. Il etait au milieu de la rue, mais aucune voiture n'etait passée. Neanmois, il se lanca en avant. Mentalement, il tente de recomposer les sons qu'il n'avait pas percu, et se rendi compte que certain bruit se melangeait et occultai les paroles de Tara.



"calme ! ici ! Prends la main et écoute ma inrieure. Je t'en prie ! c'est se tuer recherché ceux qui veulent nous trooler, viens ! Vite, partons et téléthons nous pain d'epi."

S'arretant a deux pas d'elle, les bras balant et le regard absent, Omen tenta un vieil exercice mental, et rapidement reconstitua un autre texte


"Jean-Luc, calme toi ! Viens, partons d'ici ! Prends moi la main et écoute ma voix intérieure. Je t'en prie ! Tu sais que tu es recherché par ceux qui veulent nous controler, viens ! Vite, partons et téléportons nous loin d'ici." Le ton semblait apeller l'urgence. Mais quelque chose empechait Omen de s'en inquieter.

Omen emerga et sourit a la demoiselle, comme a une vieille amie que l'on avait perdue de vue et retrouve par hasard. une micro expression furtive lui fit plisser le nez, lorsqu'il pensa "mais...je ne la connait pas...J'ai un corp qui n'est mien...".
Omen tendi la main avec une impression de mal faire, une gene s'installa en lui et les doutes se telescoperent.

" Comment peut t'elle se tromper sur ma nature, vu qu'elle percoit l'etre interieur ? Est ce que je lui veut du mal ? pkoi reagir a ses paroles ? Ai je deja vecu ou est ce des souvenirs recurent, pkoi ma transe n'a t'elle pas effacé l'ancienne realité qui n'existe plus ? Comment puis je me troubler pour si peu ? "
Le mealstorn de pensées vaines s'arreta net devant une ultime question qui tenait de l'affirmation "Qui donc pense me controler ?...Jouont" La ligne de decision s'activa alors "Trouver info accomplie"

Comme s'il se tenait face a un petit animal peureux, Omen tendi doucement sa main pour saisir celle de Tara.

Spoiler:

Leurs doigts s'effleurèrent et Omen en fut troublé. Il lui revint soudainement toutes les sensations qu'ils avaient échangés l'un et l'autre avant qu'il ne s'éveille dans son état actuel. Leur passion, leur amour, leurs doutes, les moments de colères, les nuits chaudes où il firent l'amour, les moments de délires, les rires et les pleurs, les mauvais trips lorsqu'ils firent l'expérience des drogues, un lien presque fraternel, à la limite de l'inceste. Il eut aussi une ultime vision au contact de la main de Tara. Dans cette vision, ils s'enfuyaient tous les deux d'un sombre sanctuaire abritant apparemment une sorte de secte satanique. Dans cette vision, ce Jean-Luc était torse nu et un pentagramme sanglant était gravé dans sa chair...

Mais un choix l'attendait : allait il se téléporter ?

Le regard de Tara était des plus pressants...

Envisageant un cours moment de declencher un phenomene spacio-temporel d'ordre cosmique, Omen se raisonna et se contenta de se rememorer la vibration d'aura d'un conducteur pressé croisé le jour precedant. Aussitot, son aura recouvri et fusiona a celle de Tara. Et il la modifia a la ressemblance de celle du conducteur.

"Partons en marchant vite, je couvre nos traces".

Un peu apres avoir tourné au coin de la rue, Omen renouvella la modification en s'inspirant d'un autre passant.

Dix milles pensées se telescoperent. Previsions, calcul des chances d'etre reperé, tactiques magique pour filouter l'oeil de l'observateur....

Omen decida qu'il ne fallait pas imiter l'autre passant, mais echanger son aura avec la sienne. A l'instant, ou ils se croiseraient, l'echange aurai lieu, donnant l'impression qu'il venait de faire demi tour en meme temps. L'un et l'autre revenant sur leur pas.

Toujours insatisfait de sa ruse, un esprit sagace pouvant trouver etrange ce demi-tour subit, Omen delaissa sa suite de pensée pour trouver le regard vers Tara.

Comme deux fugitifs paranoiaques, Tara et Omen finirent par se retrouver sous un porche d'entrée de cour intérieure, dans l'ombre d'une alcove. Leurs regards s'échangèrent...

Tara ; semble t'il émue par cette retrouvaille énergique, haletante, avait les joues rosées par cette brève course poursuite mais surtout par l'urgence de la situation.

"Jean-Luc, ta... malédiction ! Je... j'ai retrouvé le sorcier. Mon frère m'a aidé à le retrouver. On... on va pouvoir te venger et te libérer !"

Son regard était troublant, troublé, il semblait de la plus haute évidence qu'elle avait des sentiments pour ce Jean-Luc dans lequel Omen s'était éveillé...

Spoiler:

Omen garde un visage neutre, mais acceuillit mal les propos de Tara. Il fit claquer sa langue avant de repondre
"La Malediction ? Je n'ai aucun souvenir de cela. Et qui nous pourchasse ? On s'est connu ici ? dans ce monde ? il ne m'est pas familier...en fait, je me rapelle de toi, de nous...mais c'est parcelaire...Juste des flashs...explique moi...marchont vers un endroit tranquille"

Tara regardait de gauche et de droite, comme se sentant épiée.

"Viens, suis moi ! Pas loin d'ici, il y a une planque où ils ne viendront pas..."

Elle lui prit la main (son contact était chaud et envoyait dans le cerveau d'Omen des sensations enivrantes avec lesquelles son corps se souvenait de leurs étreintes passionnées) et avança rapidement dans les petites rues à l'arrière des grandes artères, au milieu des poubelles et des ruisseaux puants formés par les écoulements de vieilles gouttières rouillées...

Puis, après une bonne dizaine de minutes, ils arrivèrent dans une petite ruelle, devant un escalier qui descendait vers un sous sol directement de la rue. Ils enjambèrent les crasses et arrivèrent devant une porte en décomposition. Tara donna un coup d'épaule et la porte (qui faillit se briser ou en donna l'impression) s'ouvrit vers une obscurité nauséabonde où se mêlaient les odeurs de vomi, de consommation en masse de drogues diverses, excréments et autres senteurs des plus indescriptibles...

Dans la quasi obscurité, elle l'entraina (il marcha plus d'une fois sur quelque chose de mou mais préféra ne pas savoir ce qui collait ainsi sous sa semelle) jusqu'à une autre porte.

Celle ci avait l'air d'être blindée et elle y frappa trois fois, comme à la façon d'un code.

Il y avait un battant à hauteur de tête. Il s'ouvrit.



"Tu veux quoi ?" demanda froidement le gars en lunettes noires.

"Je dois voir Norris ! Lui seul peut nous aider !"

Le type de l'autre côté de la porte sembla se tâter... puis, il reçut un coup de téléphone et répondit :

"Bien reçu !"

Il referma le battant et ouvrit la porte...

Spoiler:

Sa main dans la mienne, elle me menait dans les champ de mon enfance...courir dans les blés, jouer parmi les coquelicots...Omen relacha legerement sa surveillance mentale, mit en confiance par l'air decidé de Tara et par la douceur qui s'elevai en lui par ce contact tendre...C'est a peine s'il fait attention ou il allait, et encore a peine s'il nota mentalement la porte blindée et le regard froid qui se posa sur Tara.

Le gars aux lunettes noires était vêtu de cuir d'un bleu foncé légèrement chromé. Il portait deux pistolets automatiques en holster sous sa veste de costar. Il referma la porte derrière eux et jeta à nouveau un coup d'oeil au travers du battant. Puis, sans un mot, il les guida en contrebas d'un escalier plongeant dans la quasi obscurité.

Ils arrivèrent devant une autre porte blindée qui vibrait et au delà de laquelle on se doutait qu'on y jouait une musique assourdissante. Il l'ouvrit et ils entrèrent dans une boite de nuit clandestine...

La porte se referma derrière eux... mais quelle porte ? Derrière eux, il y avait juste un mur avec des affiches dessus...

Ambiance musicale :

Les deux automatiques n'etonerent pas outre mesure Omen, qui par habitude nota mentalement les traits du visages du "portier". Tranquilement, il suivit Tara dans l'escalier sans lui lacher la main, mais Le rytme rapide des bass jurai avec sa melancolie bucolique.

Il fit un tour de regard sur la foule, gené par le deferlement de lumiere et de stromboscope, il ne distinguait qu'une marée de sourire et d'yeux brillant. Il savait qu'il pouvait s'adapter au kaleidoscope de lumiere dansante, mais estima qu'il etait de peu d'interet. Preferant s'interoger sur le secret de l'endroit.
Les corps sautillaient et s'agitaient durant qu'il avancait parmi eux, et il lanca un apell telepathique a Tara, esperant qu'elle l'entendrai

"Vu le sorteur en arme, je pensait a un garde du corp privé, mais c'est un lieux public secret...A tu vu la porte ? elle est trop bien caché, c'est anormal.Pourquoi les gens se cachent t'il pour faire la fete ? Est t'il loi dans ce monde de s'ennuyer ? Qui cherchont nous ? Et Comment connait tu ce lieu. "

Le flot de question s'emballa et elle se succederent a un rytme qui les rendi aussi inteligible d'un murmure dans cette piece..."qui somme nous ? ou sommes nous ? pourquoi m'aime tu ? qui...." pour se fondre dans un brouhaha sourd qui aurai bien eu sa place dans la musique, et qui se termina par une impression desagreable d'avoir loupé un detail important. Impression qui noua un instant la gorge d'Omen, avant d'exploser comme une bulle de champagne "Plus le meme endroit, Alteration de plan, on a changé de lieu"

Omen fit a nouveau un tour de regard, tentant de reperer toute chose digne d'interet.

Alors qu'ils traversaient la foule, guidés par la main de Tara, Omen envoya son message mental à Tara. Elle s'arrêta et lui fit face, lui prenant sa deuxième main et plongeant son regard dans le sien. Il y eut comme une symbiose temporaire entre eux et le décor n'était plus que la toile d'un film diffusé tout autour d'eux. Ils purent même en diminuer le son et communiquer avec la paix de l'esprit...

"Calme toi, ne pense pas à tout ça maintenant. Je t'emmène voir un homme qui pourra t'aider. Il s'appelle Norris. Et ces gens autour de nous sont... des clandestins, des membres d'un mouvement révolutionnaire. Je les connais. Pas tous, quelques-uns, mais je connais leur groupe et les gens qui gravitent autour de Norris, comme ma mère avant moi les a connus avant sa mort. Viens, allons jusqu'à lui et il t'éclairera... Calme toi..."

Sa voix mentale était suave, sensuelle et avait presque des airs de berceuse émotionelle. Chacun de ses mots était comme une caresse psychique.

Puis, elle approcha ses lèvres de celles d'Omen et lui déposa un baiser sensuel... projetant un flot d'émotions positives dans l'esprit de l'Elu...

Spoiler:

Spoiler:

Le baiser eveilla Omen a un monde de sensualité, et il ne resista pas au plaisir d'enlacer Tara et de prolonger le baiser.
Finalement, il la relacha et se recula d'un pas pour l'admirer, puis acquissa "Alont voir Norris"...et ajouta..."s'il s'apelle Chuck, je meurt sur place"

Tara et Omen furent un moment coupés du reste du monde autour d'eux, comme dans un ensorcelement réciproque qui les attirait l'un vers l'autre. Puis, ils revinrent à la dure réalité et aux coups des basses musicales dans leurs oreilles.

Quand il se recula, il eut l'impression de voir tout l'amour de l'univers dans ses yeux. Puis, un camion passa dans son esprit à toute allure en crachant un nuage de fumée et rompit le charme. Mais pas de camion ici, juste une boite de nuit clandestine et un rendez-vous...

Reprenant son souffle, il blagua et elle lui sourit, pleine de compassion, comme si elle était heureuse de le voir heureux. Etait-ce ça l'amour ?

Ils se reprirent la main et quittèrent la salle de danse pour rejoindre un palier où un escalier menait tant vers le haut que vers le bas...

Derrière eux, il y avait toujours une porte mais plus un son. Il régnait un calme plat ici.

En bas, l'escalier s'enfonçait dans les ténèbres. En haut, la lumière semblait de plus en plus forte au plus elle était élevée...

Ni l'une, ni l'autre de ces directions ne semblaient engageantes...

"A tu remarqué comme le son semble s'arreter net ? On dirai des plans de realités separée. Alors Chuck est en haut ou en bas ?" demanda Omen, une fois parvenu devant les deux escaliers.

L'électricité fit des caprices. L'ampoule minable grésilla en produisant un son abominable, comme si elle allait vomir un flot de lumière avant de mourir. Omen et Tara ; qui semblait ne plus trop savoir où aller, entendirent une porte s'ouvrir à l'étage supérieur, au moins deux personnes s'engouffrer dans l'escalier (peut etre des soldats avec de lourdes bottes ?)en montant, la porte se refermer, d'autres gens grimper les escaliers quatre à quatre (Omen crut distinguer des claquements de talons aiguille dans la masse de bruits de pas)

Tara était inquiète, pas comme une enfant de quatre ans apeurée, mais elle était inquiète quand même ! Et elle le fut encore plus quand ils entendirent la déflagration d'une rafale de fusil automatique deux étages plus haut...

Tara ; précipitamment, se jeta à son tour dans l'escalier, en direction d'où provenait le grabuge...

C'est la rafale crepitante qui tira Omen de son nuage rose...La main de Tara fuyant la sienne...et le corp sculptural de la demoiselle s'enlanca dans la direction des tir...lui donnerent une impression d'urgence. 4 pensées successives defilent a toute vitesse :
"Ne pas la quitter" La voix etait autoritaire, elle emanait d'un etre experimenté.
"Tu n'agit pas, tu reagit" La voix suivante etait pleine de reproche. Elle continua ensuite.
"Gros mou"
Et fut brutalement chassé, par une voix autoritaire d'homme stupide.
"Ramasse plus vite, ou je tire"

Omen s'elanca vers l'escalier montant, esperant attraper Tara et l'empecher de se precipiter au devant des dangers.

S'imposa a lui, l'image de l'arme de service qui etait dans l'etui de cuisse d'un garde en unifore...Sans reflechir, Omen plonga la main et sorti l'arme de l'etui. Un Autre Omen, vetu d'un costume gris, lui tapa sur la main, lui fesant lacher l'arme sur le sol de l'image, dont Omen fut immediatement rejetté.

Spoiler:

Alors qu'il grimpait quatre à quatre les marches le séparant de la jeune femme, Omen entendit une porte claquer tout en haut et un homme à la voix caverneuse hurler quelque chose du genre "Entre" et...

Quand il arriva sur le palier de l'étage supérieur, Omen s'arrêta aux côtés de Tara qui observait à ses pieds quatre cadavres en cours de décomposition rapide. Ils étaient habillés de cuir (trois hommes et une femme sur talons hauts), un peu à la manière des fétichistes SM, bardés d'armes à feu et de lames dans leurs vestes. Leur look faisait penser à des elfes ou des vampires, vu leur état, il était difficile de faire la différence...

Plus haut dans les escaliers, un homme noir les observait. Puis, il regarda vers le palier situé à son étage et soupira.



Cette réaction le décida à sortir de son long manteau un gsm qu'il colla contre son oreille après avoir appuyé sur l'appareil.

Et tout en remontant, son téléphone contre son crâne chauve, il invita les deux nouveaux arrivants à le suivre. Tara commença à enjamber les cadavres et grimper le dernier escalier menant à l'homme nommé Norris, car il s'agissait bien de lui, Omen le sentait au fond de lui. Pourtant, au départ, il l'imaginait blanc avec une barbe. Mais quel Omen avait pu penser ça ? L'agent de sécurité ? Le jeune homme perdu dans une ville qu'il ne connaissait pas ? L'Omen posté sur le toit d'un camion encerclé de zombies ? Etait-ce même lui (ou eux ?) qui avait pensé cela ?

Arrivés sur le palier de l'ultime étage, ils aperçurent la porte entrouverte donnant sur un salon. Norris les attendait, debout près de la fenêtre.



"Entrez"
dit il de sa voix caverneuse

"Refermez la porte derrière vous, ce sera plus sûr."

Ils ne l'avaient pas entendus parler au téléphone. Norris ne l'avait même plus en main...

4 cadavres sur le sol,vetu comme un groupe d'assauts, qui s'effacait comme s'il n'avait aucune raison d'etre.

Puis un grand homme noir, a la prestence d'un Dragon. Un court moment, son aspect changea milles fois...toujours dans ce meme role, toujours d'un aspect different...Un gardien...Cette fois, il etait vetu entierement de noir, indiquant sa position discrete sur le monde. Et revela par la que les maitres de ce monde n'etait pas en alignement avec l'equilibre cosmique.

Lentement, les choses se mettaient en place. Omen ne s'interoga pas sur son role, ni sur d'autre implications. Il suivait Tara avec une forte impression qu'elle etait douée pour se precipiter dans les pires problemes.

D'un coup d'oeil survolant les restes en cours d'evaporations, Omen repera deux pistolet mitrailleurs court, et se baissa rapidement pour les ramasser et poursuivre sa marche dans le meme elan. Presque inconsciement, il fit tourner les armes et les rangea dans les poches de son long manteaux.

A ce moment, il avait perdu de vue Tara, qui venait d'entrer dans la piece. Il realisa que son manteau et celui du gardien etait le meme...peut etre etait ce une marque de leur Ordre.

La Cape noire, celle qui vous dissimule dans les ombres.

Il s'engoura a son tour dans la piece, soulagé de voir que sa belle s'y trouvait aussi...A peine entré, la voix forte de Noris retenti "Entrez et fermez la porte..."
Omen devina avant qu'il n'entendit la suite "Nous seront plus en securité" et la claqua d'un leger coup de talons, avant de rejoindre Tara et d'avancer vers Noris, sourire au levre.

"On s'est deja vu, je croit" lui dit t'il en tendant la main.