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- Ceci est la retranscription de la partie jouée sur Facebook Mondes Mutants les 2 et 3 mars 2013.
15 juin 1856 15h00
Le Great Eastern faisait partie de ces luxueux bateau qui traversait l'Atlantique. A leur arrivée, Lord et Lady Chamberlain furent conduit à leur cabine par un groom, puis une fois installé retournèrent sur le pont pour, comme la coutume le voulait, saluer la foule venue observer le départ du paquebot. Élisabeth et Lucian jouèrent leur rôle de jeune mariés à la perfection. Elle était toute excitée à l'idée de cette nouvelle aventure. Lui, bien qu'attentif à son environnement prenait également plaisir à se retrouver avec Élisabeth au bras, jouant sans peine les jeunes mariés.
Lucian:"J'espère que le voyage se déroulera sans problèmes. Dans moins de 4 jours ne seront alors à Reykjavík".
Il sera un peu plus fort la main d’Élisabeth dans la sienne.
Le bateau quitta lentement le port pour gagner la pleine mer. Les passagers quittèrent peu à peu le pont pour gagner leur cabines. Élisabeth se blottit dans les bras de son époux, ne jouant qu'à peine la comédie. Mais son cœur se rappelait à elle et elle crut voir l'espace d'une seconde, Théodore dans la foule. Mais ce n'était que son imagination... Elle fut finalement soulagée de s'éloigner du port... et de cette fugitive vision, retournant à sa cabine en compagnie de Lucian, avec un certain vague à l'âme.
Lucian:"Je vais vérifier que tout notre équipement est là. Puis si tu veux nous irons nous balader un peu, qu'en dis tu?"
Élisabeth:"D'accord." dit elle un peu songeuse assise devant le miroir de la coiffeuse
Lucian:"Que se passe t' il? Tu as l'air songeuse. Un problème?"
Élisabeth:"Je pensais à ces derniers jours et leur flot d’événements et de révélations. Ne t'inquiète pas." Elle pensait aussi à quelqu'un mais elle n'en dit mot.
Lucian:"Je crois comprendre, vraiment.Tu veux en parler?"
Élisabeth:"Ce n'est pas rien, tu sais. Il y a moins de trois jours, je pensais que s'ils existaient, les anges étaient bons et que peut être les gens iraient au paradis, etc. Non, ça ira, juste le temps de m'y faire."
Lucian:"Comme tu voudras. je suis là au cas où." Lucian n'insista pas et quitta la cabine pour se rendre en soute et vérifier l'équipement.
Une fois seule, Élisabeth se regarda dans le miroir et aperçut une larme qui coula le long de sa joue. Quasi persuadée de ne jamais revoir Théodore, sa gorge était nouée, elle respirait difficilement. Oh, comme elle aurait voulu qu'il entre là, maintenant, et que ce soit lui son compagnon de croisière!
Un soudain et terrible mal de tête s'empara d'elle. Tout devint noir. Puis, la vision d'un bateau désert, à la dérive, de cabines et de ponts partout remplis de sang et plus une âmes à bord, imprégna sa mémoire. Elle venait d'avoir une nouvelle vision de l'avenir.
A son réveil, elle se trouvait couchée sur le lit, Lucian lui tenant la main. Elle regarda l'image floue de son amant et eut un sourire de bonheur, puis, dut se résoudre à le garder quand elle vit Lucian. Elle serra fort sa main et dit les yeux mis clos:"J'ai eu une nouvelle vision." en reprenant son sérieux.
Lucian:"Reprends ton souffle une minute."
Toujours étendue, elle raconta ce qu'elle avait vu à Lucian. Il grommela dans ses dents:"Comment ne suis je pas étonné!" puis garda le silence et sembla réfléchir à la situation.
Élisabeth se leva et alla prendre une douche. Elle regarda combien de temps s'était passé depuis son "inconscience". Trente minutes s'étaient écoulées. De retour de sa douche, elle trouva Lucian assis dans une fauteuil, réfléchissant à la situation. Il lui souri. Élisabeth s'apprêta pour être à nouveau présentable. Une promenade lui ferait du bien.
Lucian:"Tu vas mieux?"
Élisabeth:"Ca va. Cette vision m'a un peu secouée, je pense. Bien que je ne sorte pas de l'école primaire, tout ça est encore nouveau pour moi. Visions, révélations, anges..."
Lucian:"Allons prendre l'air cela te fera peut être du bien." et joignant le geste à la parole, il tendit le bras à Élisabeth.
Élisabeth:"Ce sera aussi l'occasion de voir du monde." sourit elle. Et elle alla visiter l'endroit en sa charmante compagnie.
Il était 17h30. Le bateau avait gagné la pleine mer. Ils firent le tour du pont promenade et rencontrèrent pas mal de personne qui faisaient de même, d'autre étaient assis sur des chaises longues, prenant le soleil, d'autre encore buvaient un verre au bar ou jouaient au casino. Le plupart des gens devaient être dans leur cabine, se préparant pour le souper qui serait servi dans une heure.
C'était l'occasion pour Élisabeth de repérer les lieux, l'air de rien , elle s'avisa de connaitre le chemin vers les lieux suivants : salle des commandes, barques de sauvetages, cuisines, salle des machines, cales (ou les gros chargements ont été embarqués) ... les lieux stratégiques en cas de problèmes. Certaines personnes attirèrent son attention. Ne les connaissant pas, elle posa la question discrètement à Lucian au cas où il les connaîtrait mais ce n'était pas le cas. Elle fut néanmoins très observatrice de leurs attitudes diverses.
La jeune femme en toque de fourrure paraissait distante et regarda à peine le couple passer, le gentilhomme salua Lucian et Élisabeth. Le couple de jeunes n'avait pas le comportement d'amoureux, peut être étaient ils frère et sœur.
Vers 18h00 Lucian demanda à retourner en cabine, prit une douche, se changea et se rendit, avec sa femme au bras à la salle à manger. Élisabeth avait une fière allure au bras de son époux, le visage resplendissant de bonheur. Ils furent conduits par un garçon de salle jusqu’à leur table. S'y trouvaient des gens qu'ils n'avaient jamais rencontré et l'homme d'un certain âge, au tempes grisonnantes qu'ils avaient croisé durant l'embarquement. Les présentation d'usage furent faites et ils apprirent que son nom était Stephen Strange, Docteur en médecine de son état.
Ce dernier resta silencieux durant tout le repas. Le souper fut excellent, l'orchestre talentueux, les conversations d'une navrante banalité pour le couple Élisabeth/Lucian. Élisabeth s'efforça de bien jouer son rôle et de ne pas être grossière en se laissant distraire par la musique, participant de ce fait à la discussion pour paraître aussi banale que les autres membres de la table, mais si ça n'avait tenu qu'à elle... Elle remarque aussi la bonne composition de Lucian mais se dernier avait aussi dur qu'elle pour paraître intéressé.
Quand le moment fut opportun, elle invita, en bonne jeune mariée, Lucian à aller danser. Elle avait quand même retenu avec beaucoup d'attention ce docteur Strange. Il arrivèrent dans la salle de bal ou se trouvait la plus part des première classe qui avaient fini de souper. Lucian fit immédiatement danser Élisabeth. Elle trouva dans la danse, le moyen d'oublier cette morne conversation et de serrer publiquement son époux, témoignant à ce beau monde toute l'affection que la politesse que l'époque permettait.
Lucian discrètement, avec le sourire:"Je ne vois que deux solutions à notre problème, soit nous tentons de fuir, soit nous empêchons ta vision de se produire."
Élisabeth:"Empêchons la, plutôt. Et trouvons nous des alliés potentiels, cas échéant. Mais... pourquoi me dis tu ça maintenant?"
Lucian:"Et pourquoi pas, personne n'écoute et le bruit couvre mes paroles. Quant à des alliés oui, c'est possible. Le jeune couple que nous avons rencontré lors de notre promenade, tu te souviens. Il sont plus que se qu'ils paraissent être. J'en jurerais."
Élisabeth:"Ce docteur... Strange. Crois tu qu'il porte bien son nom? Comment le sens tu lui?"
Lucian:"Difficile à dire, mais oui une autre piste à suivre je pense. Tu as de l'instinct."
Elle sourit:"Toutefois, je vois mal comment les aborder sans éveiller les soupçons."
Lucian:"En parlant à demi mots et en voyant leur réactions, je ne vois que cette façon de faire. Je me charge du couple et toi de Strange ou nous faisons les deux ensemble?"
Élisabeth:"Et si nous allions à la rencontre du couple en pensant qu'ils sont eux aussi de jeunes mariés? De plus, il serait peut être inconvenant que, devant tout le monde, je te laisse pour aller parler à Strange."
Lucian:"Non, pas de problèmes avec ça. Les femmes sont libres de parler avec qui elles veulent. Les mœurs n'en sont plus là au moins. Allons y." et Lucian entraîna Élisabeth à la table des jeunes gens.
Lucian au deux inconnus:"Permettez moi de nous présenter, Lord et Lady Chamberlain, en voyage de noce."
Hansel Hunter:"Enchantés, Hansel Hunter et voici ma sœur Gretel, en voyage d'agrément, si vous voulez prendre un siège. Jeunes mariés donc, et comment se passe la croisière jusqu'ici?"
Élisabeth:"Excusez nous," ajouta Élisabeth,"nous pensions que vous étiez vous aussi en noces. Vous semblez très proches."·
Gretel Hunter:"Ne vous excusez pas, c'est bien compréhensible. Nous n'avons plus que l'un pour l'autre comme famille, donc oui nous somme très proche mon frère et moi. Vous faites la croisière complète ou vous débarqués en Islande? Nous nous allons jusqu'aux U.S.A."
Élisabeth à Gretel : "Nous débarquons en Islande. J'ai vraiment hâte de visiter ce charmant pays. Mon mari m'en a tellement parlé." Elle jeta un regard heureux vers Lucian.
Lucian à tous:"J'y ai fais un séjour il y a quelques années, le pays est magnifique en cette saison. Je tenais à y emmener mon épouse."
Lucian fit mine tout en parlant de faire accidentellement tomber son verre par un geste malencontreux. Gretel le saisi instinctivement au vol et le reposa sur la table.
Gretel Hunter:"J'espère que vous ne vous êtes pas tâché?"
Lucian:"Non tout va bien, merci à vous."
Élisabeth pensa en voyant la scène: "Erreur fatale, ma fille!" Elle rencontra le regard de Gretel, ses yeux semblait maudire sa réaction.
Élisabeth:"On m'a dit aussi que les USA étaient un très beau pays. Que comptez vous visiter?"
Hansel Hunter:"Nous commencerons par New York, puis nous verrons bien."
Élisabeth:"Il parait qu'il y a parfois du grabuge à New York, des tensions ethniques."
Hansel Hunter:"Oui cela arrive parfois. Nous serons prudents."
Gretel à Hansel:"J'aimerais rentrer si tu veux bien, je suis un peu fatiguée."
Hansel à Gretel:"Bien sûr, allons y".
Hansel à et Lucian:" Si vous le permettez, nous allons nous retirer, bonne fin de soirée."
Gretel à Élisabeth et Lucian:"Bonne fin de soirée."
Élisabeth:"Bonne fin de soirée à vous aussi."
Une fois qu'ils furent partis, Élisabeth échangea un regard complice à Lucian qui voulait dire "bien joué"
Lucian:"J'avais raison à leur sujet. Mais alliés ou ennemis, la questions demeure."
Élisabeth:"Oui, en effet. Mais nous savons qu'ils sont spéciaux, donc si quelque chose se passe, nous pourrons être attentif à eux particulièrement. Si nous allions voir le docteur ? Toutefois, veillons à ne pas donner l'impression que nous faisons le tour de chapelles plus que d'ordinaire."
Lucian:"Tu as raison, contentons nous de lui en plus ce soir, puis faisons comme si de rien n'était."
Et après une autre danse, Élisabeth et Lucian se retrouvèrent à la table de Strange qui observait tout et rien à la fois. Les présentations d'usage furent faites. Élisabeth et Lucian apprirent que Strange se disait être psychologue.
Élisabeth:"La psychologie m'a toujours intrigué. Est ce vrai qu'on peut deviner l'état d'esprit d'une personne en observant ses gestes, ses postures ou est ce un peu exagéré?"
Strange:"A peine ma chère, mais cela dépend de la qualité du psychologue bien sûr. C'est une nouvelle science si je puis l'appelé ainsi."
Élisabeth joua son rôle pendant quelques temps en entretenant une conversation banale de jeune femme curieuse sur le sujet puis:"Est ce pour cela que vous étiez si silencieux à table?"
Strange:"Disons que j'étais plus attentif à ce que je voyais, et puis je n'ai pas l'habitude de parler pour ne rien dire ou perdre mon temps en bavardages inutiles avec des gens insipides et médiocres. J'espère que vous excuserez ma brutale franchise."
Elle rit un peu de ce qu'il venait de dire et ajouta:"C'est vrai que moi aussi je m'ennuyais un peu. J'aime mieux entrer dans le vif du sujet ou alors bouger, danser, visiter le monde... ou..." Elle prit un air gêné et regarda son époux du coin de l’œil.
Strange:"A la jeunesse, quel précieux trésor. Vous devriez en profiter un maximum. Sinon, le voyage vous est agréable? Pas de mal de mer ou autres petites tracasseries à l'horizon? Si vous avez besoin de quelque chose, je suis à votre disposition."
Élisabeth:"Non, la croisière commence bien en tous cas, nous sommes si heureux tous les deux qu'on trouverait le voyage agréable même si nous étions seuls à bord." Elle serra le bras de Lucian. "Merci beaucoup docteur."
Strange:"Mais de rien ma chère. Bien, je pense que je vais aller un peu me promener. La lune est pleine ce soir et sous sa lumière, les gens se révèlent parfois sous un jour nouveau, différent. Au plaisir de vous revoir. Lady Chamberlain, Lord Chamberlain, bonne soirée."
Elisabeth salua le docteur à son tour et invita Lucian à retourner danser. Elle lui dit qu'il n'avait rien laissé transparaître à ses yeux mais qu'il n'était pas impossible qu'il soit très compétent dans son domaine. S'il était du bon côté, son intelligence pourrait être utile...
Lucian:"Et l'allusion à la lune, tu as remarqué? Ça me fait penser qu'il n'est pas dupe et de loin! Pour peu, je prendrais cela pour une invitation à le rejoindre. Tu en pense quoi? On risque ou on la joue prudent?"
Élisabeth:"On risque... mais l'air de rien alors, genre la lune est romantique et il nous a inspiré. Sortons l'air des plus amoureux , une coupe à la main, un peu comme si on voulait être seuls à admirer la lune."
Lucian:"Allons y."
Nos jeunes mariés se retrouvèrent sur le pont promenade, qui était presque désert, à l'exception de Strange qui marchait tranquillement puis qui se tint au bastingage observant l'océan.D'abord, Élisabeth conserva l'attitude prévue pour leur couverture. Pensant officiellement qu'ils étaient seuls, elle enlaça Lucian et l'embrassa, puis confusément, en s'approchant du docteur , un peu gênée:"Excusez nous, c'est que... C'est vrai, vous nous aviez dis que vous comptiez sortir."Elle se posa à côté de lui, appuyée à la rampe, et regarda la lune à son tour. Lucian s'installa à côté d’Élisabeth.
Strange:"Une tempête se prépare. Nous ferions bien de nous préparer à l'affronter."
Élisabeth:"Que conseillez vous?"
Strange:"Rester calme et attentif au signe précurseur. Comme vous l'avez été jusqu'ici."
Un frisson parcourut l'échine d’Élisabeth. Elle croisa ses bras et se blottit dans son manteau. Lucian passa son bras autour de l'épaule d’Élisabeth.
Élisabeth:"Pensez-vous qu'il y ait un risque très important ?"
Strange:"Ce ne serait pas le premier bateau à disparaître corps et âmes lors d'une tempête."
Élisabeth, un peu ironiquement mais sans reproches:"Vous avez l'art de remonter le moral aux gens docteur !"
Strange:"Vous me voyez navré, j'ai toujours pensé qu'une mauvaise vérité valait mieux qu'un beau mensonge. Le monde qui nous entoure est tellement rempli de faux semblant, parfois un petit rappel à l'ordre ne peut pas faire de mal."
Lucian hocha la tête en signe d'approbation.
Élisabeth:"Je suis d'accord avec vous. Alors, quelle autre mauvaise vérité avez vous à nous annoncer ?"
Strange:"Venez avec moi, seule et marchons un peu".
Lucian regarda Élisabeth, l'embrassa sur la joue:"Je serai juste derrière toi."
Élisabeth avait obtenu ce qu'elle voulait. Elle suivit le docteur Strange
Lucian voulu les suivre mais... Strange à Lucian:"J'aimerais être seul avec Lady Chamberlain. Vous pouvez sans crainte rentrer à votre cabine, je promet de vous la ramener rapidement."
Lucian:" Mais..."
Strange:"Mais quoi? Elle ne risque rien avec moi, je peux vous l'assurer."
Lucian ne semblait pas du tout aimer cette situation. Élisabeth le rassura et, à contre cœur, accepta de la laisser partir seule avec Strange et regagna sa cabine.
Strange:"Vous me parliez d'autres mauvaises vérité à vous annoncer. En voilà une, vous ne le reverrez pas, du moins pas dans cette vie."
Élisabeth se retourna presque paniquée vers là où s'était éloigné Lucian tandis qu'elle avançait avec Strange.
Strange:"Pas lui. Vous partagerez beaucoup de chose avec le Lycan."
La gorge nouée et les yeux aux bord des larmes, Élisabeth regarda à nouveau le docteur Strange.
Élisabeth:"Comment en êtes vous si sûr?"
Strange:"Je ne me l'explique pas, je le sais, c'est tout. Il vous faudra attendre une vie, peut être plus pour retrouver... je ne connais pas son nom et je ne sais comment l'appeler, disons votre semblable. Vous pouvez attendre ou aller de l'avant. A vous de voir."
Élisabeth:"Je ne m'avouerai pas vaincue tant que je ne serai moi même pas sûre que c'est impossible. Je sais d'autant plus depuis qu'il est reparti que c'est avec lui que mon cœur est et seulement avec lui qu'il peut battre!"
Elle baissa la tête, triste :"Autant pourrai je aimer qui que ce soit, cela n'égalera jamais ce que je ressens pour lui."
Strange:"Je vous comprends. Mais ne tardez pas trop, le plus patient des hommes pourrait se lasser et vous les perdriez tout les deux. Bien, quelque chose va se passer sur ce bateau, quelque chose de terrible, je le sens. Je ne saurais dire quoi mais si nous ne faisons rien, tout les passagers, vous et peut être moi même ne nous en sortirons peut être pas."
Strange n'était pas le genre d'homme à réconforter dans les moments pénibles.
Elle chercha à se reprendre en aspirant une bonne bouffée d'air.
Élisabeth:"J'ai moi même ce sentiment. Il y aura beaucoup de sang qui coulera."
Strange:"Il nous faut trouver la source, le déclencheur et le rendre inopérant. Je suis déjà occuper à le chercher de mon côté, mais il sait que nous sommes là, il est prudent, rusé, malin. Nous devons être sur nos gardes."
Élisabeth:"Et je suppose que nous ne savons rien de lui, n'est ce pas ?"
Strange:"Je sens que c'est un sorcier ou une sorcière puissante, peut être un démon mais je n'en suis pas sûr. Je ne sais pas pourquoi il veut agir de la sorte, mais comment comprendre de tels êtres! Les sorciers sont vulnérables à certaines choses, comme le sel. Les démons eu n'apprécie pas certains pentagrammes lorsqu'ils les voient."
Élisabeth:"Ce sont des serviteurs du mal... enfin je crois." Elle repensa au fait qu'il y a peu de temps , elle pensait que les anges servaient le bien..."
Strange:"S'en sont ne vous y trompez pas!"
Élisabeth:"Alors qui sont les serviteurs du bien? Où sont ils?"
Strange:"Si les serviteur du bien existent, je ne les ai jamais rencontrés."
Élisabeth:"Il faut que je retrouve Lucian et que je lui parle de ce que vous savez. Pensez vous que nous puissions trouver d'autres alliés ?"
Strange:"Peut être en la personne des 2 chasseurs qui me suivent depuis 6 mois, ou peut être des 3 Grâces envoyée par le Vatican mais rien n'est moins sûr. Les 2 chasseurs sont le frère et la sœur Hunter, quelle ironie, être un chasseur et porter un tel nom. Les 3 envoyées de l’Église sont D'anna Biers, Eva Khan et Molly Mc Namara. Soyez prudente dans vos investigations."
D'anna Biers
Eva Khan
Molly Mc Namara
Élisabeth:"Vous aussi!" Et Élisabeth s'empressa de rejoindre Lucian pour lui expliquer ce qu'elle avait appris...
Une fois Élisabeth de retour dans la cabine, Lucian fut plus que détendu. Il écouta le récit avec attention.
Lucian:"Donc nous recherchons un sorcier une sorcière ou un démon dont nous ne savons rien, ni le pourquoi ni le comment. C'est pas gagné."
Élisabeth:"En effet, mais nous savons qui sont les deux Hunter et les trois garces... heu... Grâces. Ce qui revient peut - être au même non ?" Elle sourit à Lucian.
Lucian:"Venant du Vatican, tu as une chance sur deux d'avoir raison. Je propose de rencontrer les deux chasseurs dès demain, de la jouer franche et d'unir nos efforts. Ton avis là dessus?"
Élisabeth:"D'accord. Mais ce soir, que faisons nous alors? Il n'est que 22h30."
Lucian:"Je suis ouvert à toutes les options, nous pouvons ressortir et aller dans la salle de bal, au fumoir, au jardin, sur la promenade voir ce qui se passe. Tu as d'autres propositions?"
Elle renfrogna au fond d'elle même ce besoin de tendresse et proposa à Lucian de ressortir au cas où.
La promenade était déserte, a part un homme d'un quarantaine d'année, qui regardait l'océan.
Lucian passa devant sans le saluer.
Élisabeth:"Tu le connais?"
Lucian:"Qui ça?"
Élisabeth:"Cet homme que nous venons de croiser."
Lucian:"De quoi parles tu, nous n'avons croisé personne." Lucian se retourna pour observer le pont. "Je ne vois personne! Et toi?"
Élisabeth se retourna également.
Élisabeth:""Ne te fous pas de moi, Lucian, j'ai vu cet homme aussi bien que je te vois!"
Instinctivement Élisabeth se retourna et pu toujours voir "l'homme" regardant l'océan.
Lucian:"Élisabeth, je te jure que je n'ai vu personne."
Élisabeth, parlant plus posément:"Je le vois toujours. Reste calme." Elle le décrivit à Lucian au cas où et avait l'intention d'aller le voir.
Lucian:"Je ne vois toujours rien!"
Lucian était prêt à tout pour protéger Élisabeth.
Élisabeth:"Ne bouge pas, je reviens mais assures toi de ne pas me perdre de vue." Et elle alla jusqu'à l'homme qu'elle seule voyait...
Élisabeth arriva à côté de l'homme qui ne réagit pas. Lucian était en alerte maximum.
Élisabeth:"Bonsoir, Monsieur..."
L'homme se retourna, surpris. Il regarda à droite et à gauche s'assurant que s'était bien à lui qu'Élisabeth s'adressait. Puis un léger sourire au lèvres dit:"Bonsoir, jeune Dame."
Elle décida d'y aller franchement.
Élisabeth:"Excusez mon impertinence mais... est-ce normal que je vous voie?"
Inconnu:"Disons inhabituel, et on me parle encore moins quant on me voit. On aurait plutôt tendance à me fuir."
Élisabeth:"Pourquoi vous fuit on selon vous?"
David:"Vous pouvez m'appeler David. Parce que la majorité des gens on peur de moi."
Élisabeth:"Je ne vois pas pourquoi. Qu'avez vous de si spécial qui leur fait peur?"
David:"Je me le demande depuis si longtemps. La mort ne fait elle pas partie intégrante du cycle des choses, rien de spécial là dedans ne trouvez vous pas?"
Élisabeth:"Êtes vous en train de me dire que vous êtes mort?"
David comprenant peut être "Mort":"Un employé plutôt, le patron ne se déplace que dans de rares occasions. Oui je suis mort. Décédé si vous préférez. On ne peut pas travailler pour la Mort et être vivant, ce serait un non sens."
Élisabeth:"Pourquoi êtes vous ici ?"
David:"Je fais mon travail, et je risque d'en avoir beaucoup très bientôt."
Élisabeth:"Ce n'est pas vous qui allez tuer tous ces gens, n'est ce pas?"
David:"Bien sûr que non, je vais juste les emmener là où ils doivent aller. Ils ont de la chance savez vous. Tous ne l'ont pas malheureusement."
Élisabeth:"Je crains de ne devoir vous souffler votre clientèle, David..."
David:"Arrivera ce qui doit arriver, je ne m'inquiète pas là dessus. Chacun fait se pourquoi il est là. Mais rassurez vous, nous ne sommes pas en concurrence."
Après s'être séparés, Élisabeth rejoignit Lucian et lui expliqua cette étrange rencontre.