UN NOUVEAU MONDE...

13 juin 1856,la nuit.

Lucian regarda Élisabeth droit dans les yeux, hésitant, puis, comme apaisé et regardant froidement la situation...

Lucian:"Les choses échappent à notre contrôle. Je sais qui est derrière tout ça. Je vais devoir partir Élisabeth. Je dois aller sur place, à l'endroit de votre vision et mettre un terme à ce qui s'y passe, sinon j'ai bien peur que personne n'en réchappe. Vous devriez rentrer chez vous. Je dois me préparer".

Lucian attrapa la main d’Élisabeth et lui fit un baise main dans les règles tout en lui souriant...

13 juin 1856,la nuit.

"Vous êtes sûr que je ne peux vous être d'aucune utilité, Lucian ?"

Il y avait un mélange de frustration personelle à l'idée d'être inutile et renvoyée à sa demeure et aussi de véritable envie d'apporter son aide dans cette affaire. Elle avait ressenti de la peine pour cette créature.

De plus, l'inquiétude de l'Employeur avait mis ses sens en alerte. Son instinct lui refusait de rester à rien faire pendant que quelque chose de semble t'il préoccupant se tramait...

13 juin 1856,la nuit.

Elisabeth, bien que frustrée, décida de se plier à la demande de Lucian. Elle soupira et détourna le regard.

"Lucian, d'accord. Mais je ne pourrais supporter de ne rester sans rien faire pendant que se trame cette affaire. Vous m'aviez demandé chez le docteur de faire quelque chose pour vous, et bien, demandez le moi, si ça a encore quelque importance pour vous !"

Elle alla jusqu'à la table se resservir un verre en attendant la réponse de Lucian...

13 juin 1856,la nuit.

Lucian:"Bien sûr que cela a toujours de l'importance. Et vous avez raison, nous allons d'abord régler ce problème. Mais il va falloir faire vite, 24 heures maximum, ensuite je devrai partir. Nous devons retourner à Londres."

Lucian donna une adresse située dans le quartier de Whitechapel à Élisabeth. Durant le trajet, Lucian expliqua certaines choses à Elisabeth.

Lucian:"En d'autres circonstances, nous aurions pris le temps de faire les choses à notre aise mais ici nous devons faire vite. Je vais vous emmener chez un ami. Il à certaines facultés qui nous ferons gagner du temps. Pour des raisons qui me sont inconnues, vous avez la capacité de voir dans l'avenir, d'y voir avec un telle précision et une telle véracité que les choses vues ne peuvent que se réaliser, à une exception près. Vous pouvez par vos agissements faire en sorte de modifier le futur. Ma famille et celle de Saintjohn Hawk, la personne avec qui vous avez discuté au "Edison" sont en passe de signer une Alliance. Mais il faut savoir que les relations entre nous n'ont pas toujours été des plus cordiales. Ce pacte est d'une importance capitale mais nous ne le signerons que si nous sommes sûrs de la bonne foi de chacun. Je vous demande de regarder dans l'avenir et de vous en assurer. Cette vision nous dira si nous pouvons nous faire confiance. Chaque tentative de voir l'avenir vous contera une part de votre force vitale mais dans ce cas précis et comme nous sommes les demandeurs, ce sacrifice sera pris en charge par nos soins. Voilà en quoi consiste le service dont je vous ai parlé. Si vous le désirez, je vous mettrai en contact avec la personne qui m'a appris l'existence de vos dons. Cela pourra peut être vous apporter quelques réponses. Pour le payement, je vous conseille de demander aux deux familles concernées deux choses; premièrement, une dette d'Honneur qui devra être payée à votre discrétion, deuxièmement, une protection contre les membres des deux familles, à vie. cela vous évitera de possible désagréments. Et si vous voyez autre chose n'hésitez pas, vous êtes en position de force dans la négociation et je suis persuadé qu'ils accepteront à peu près tout. De mon côté, à moins de demander l'impossible, je suis déjà d'accord avec le prix à payer. Vous me voyez désolé d'être aussi direct, mais il vous reste le temps du trajet pour me poser vos questions après quoi vous devrez décider si nous allons chez mon ami ou bien si vous rentrez chez vous."

13 JUIN 1856 ... LA NUIT ...

"Alors, allons-y !"

Ils prirent donc ainsi la route de Londres. Durant le trajet, Lucian apporta diverses explications à Elisabeth. Ce à quoi elle répondit :

"Je suis bien heureuse que vous m'appreniez que je dispose de tels dons ! Tiens à propos, savez vous si j'ai une capacité à ressentir certaines personnes ?"

"En ce qui concerne cette vision que vous voulez que je fasse pour vos familles, d'accord, vous saurez si vous pouvez vous faire confiance l'un et l'autre, mais comment saurez vous si je vous ai dis toute la vérité ?"

"Oui, je serais très intéressée d'entrer en contact avec cette personne qui sait tant de choses sur moi."

"Cette proposition de demande m'a l'air correcte. Je vais réfléchir en route si je vois autre chose..."

"J'ai déjà décidé d'aller chez votre ami. Cette question est donc réglée. Et comme je n'aime pas avoir des dettes, je vous propose que nous convenions de quelque chose directement vous et moi : Je veux un compte en Suisse avec l'équivalent d'un milllion de dollars et une villa dans un coin tranquille avec vue sur la mer dans le sud de la France. C'est faisable pour vous ? Ou pas ? J'aviserai avec votre ami du prix qu'il devra payer. Donc, pour nous, je vous propose ce que je viens de dire et cette protection."

"Lucian, êtes vous un vampire, vraiment ? Et... que savez-vous sur mon employeur ?"

13 JUIN 1856 ... LA NUIT ...

Elisabeth sourit, un peu gênée.

"Je me suis mal exprimée, du moins de façon quelque peu incomplète, disons. Ce que j'entendais en disant que je n'aime pas moi même avoir des dettes, c'est que je n'aime pas non plus que les gens qui m'inspirent un minimum de respect en aient vis à vis de moi. C'est pour cette raison que je souhaitais que nous puissions nous en tenir quittes vous et moi avec ce compte, la villa et la protection."

En route, elle était attentive à ce qui se trouvait dehors, tant le chemin qu'ils prenaient que les évènements qu'elle pouvait apercevoir, aussi anodins puissent ils être en apparence. Elle prenait le pouls du monde qui l'entourait...

Puis, elle soupira.

"Bien, faisons comme vous le souhaitez. Ajoutez la dette. Mais je me réserve le droit de négocier avec votre ami en privé aussi bien évidemment. Sauf si cela s'avère insultant pour les négociations vampires-trucs garous , auquel cas, c'est déjà faussé puisque nous sommes en train de faire affaire."

Elle eut un regard en coin, l'oeil coquin, vers Lucian.

"Il y a manger toute crue et manger toute crue, Lucian. Je connais différentes manières de dévorer les gens."

Et à propos de l'Employeur :

"Je suis freelance en effet. C'est plutôt... cette mission... si vous l'acceptez..."

"Oui, il vous connait. Il connait beaucoup de monde. Mais vous en discuterez avec lui... s'il le souhaite !"

Il n'était pas question pour elle d'en dire plus sur l'Employeur. Finalement, en ce moment, ça l'arrangeait d'en savoir si peu sur lui...

13 JUIN 1856 ... LA NUIT ...

Lucian apprécia l'humour d’Élisabeth et lui souri.

Lucian:"Il me parait évident de vouloir négocier en tête à tête, cela ne posera aucun problème pour la suite des événements. Quant à votre employeur, je suis en effet désireux de le rencontrer, mais nous verrons ça plus tard".

La voiture fini par arriver à l'adresse convenue, dans le quartier de Whitechapel. Lucian pria Élisabeth de le suivre. L'endroit était lugubre, l'air humide et l'atmosphère malsaine, comme toujours dans ce quartier où misère et meurtre étaient le lot quotidien de ses habitants. La maison devant laquelle ils se trouvaient était dans un triste état et ne comportait qu'un étage. Aucunes lumière n'était perceptible. Lucian frappa trois coups à la porte et attendit. Un judas s'ouvrit...

Lucian:"Qui me ad lunam latratibus"

Le judas se referma et la porte s’ouvrit. Élisabeth ne remarque personne dans la pièce où ils pénétrèrent. La porte d'entrée se referma comme par magie. Lucian se dirigea vers une porte, l’ouvrit et suivi par Élisabeth, descendit des escaliers en pierres. Encore une porte... Ils la franchirent et se retrouvèrent dans une pièce qui était bien plus chaleureuse que ce que l'on aurait pu imaginer. La température était idéale, des meubles de goût décoraient la pièce, l'éclairage était tamisé. De nombreux livres occupaient les rayonnages disposés le long des murs. Près d'une table, juché sur une chaise haute, fumant un mélange de marijuana et de tabac à la vanille (bien que n'ayant jamais essayé, Élisabeth en reconnu l'odeur très caractéristique) se trouvait une petite créature à la peau verte et aux longues oreilles.





Créature, d'un ton hautain:"Le chien mouillé, tu sens! Surveiller ton hygiène, tu devrais!"

Lucian, très respectueux:"Moi aussi je suis content de vous revoir, Vénérable Sage. Je me présente à toi car..."

Créature:"Aboyer, tu vas finir! Mon temps, tu me fais perdre! Dehors! Avec elle, je parlerai"

Sans ajouter un mot, Lucian pivota sur ses talons et le visage souriant fit un clin d’œil à Élisabeth lui chuchotant au passage:"Tout ira bien". Puis il se dirigea vers la porte dans l'intention la laisser seul avec l'étrange créature...

13 JUIN 1856 ... LA NUIT ...

En arrivant à Whitechapel, après être sortie de l'automobile, Elisabeth rajusta ses bas avant de pénétrer dans la demeure où le rendez vous avait lieu.



Puis, elle suivit Lucian à l'intérieur. Elle fit très attention de ne pas se salir dans la masure dans laquelle ils entraient et la regarda d'un air dégoûté. On était loin du magnifique manoir du beau lycan.

Elle fut rassurée en arrivant dans la dernière pièce. Sauf quand elle vit l'affreuse petite chose assise en train de fumer son herbe. Toutefois, elle n'était guère effrayée et laissa Lucian ressortir à contrecoeur, restant seule avec la créature.

Elle laissa à cette dernière ; prétendument sage, l'occasion de lancer la discussion...

13 JUIN 1856 ... LA NUIT ...


Dans un premier temps, Elisabeth décida de rester debout mais ne déroga pas à sa bonne éducation et rendit la politesse à la créature appelée Puck.

Elle supposa qu'il était l'ami de Lucian qui pourrait l'aider pour sa vision et elle le lui annonça , tout en s'efforçant de rester la plus discrète possible, du moins, pour le moment.

13 JUIN 1856 ... LA NUIT ...

Puck:"L'objet de votre visite, je connais. Vous aidez, je puis. Mais pour cela, confiance, vous devez me faire. Beaucoup de temps, normalement prennent ces choses. Et pressée, vous êtes.

Puck se leva de sa chaise et alla chercher une fiole, contenant un liquide transparent, dans une des armoires. Il la posa sur la table et remonta sur sa chaise.

Puck:"Spéciale, vous êtes Mademoiselle. Toujours en mouvement est l'avenir. Mais pas pour vous. Voir précisément l'avenir et le passé, vous pouvez. Un don et une malédiction à la fois, cela est! Voir les choses que vous verrai, aussi je ferai, si partager cette expérience, nous faisons. Vous relaxez, vous devez. De mauvaises intentions envers vous, je n'ai pas. Si d'accord vous êtes, commencer, nous allons. Mais avant, des questions à me poser, peut être vous avez?"

13 JUIN 1856 ... LA NUIT ...

"Oui, pressée, c'est le mot ! Mais hélas, vous ne pouvez pas esperer que je vous fasse confiance comme si on se connaissait depuis des années, on vient juste de se rencontrer et avant vous, je n'avais jamais rencontré de créatures dans votre genre, à part pour les affronter."

Elle prit une bonne respiration pour essayer de se détendre. Du coup, elle respira les émanations ambiantes.

"OK ! Juste une question... ou deux ! Vous êtes qui ? Et... Que savez vous de moi ?"

Spoiler:

14 JUIN 1856 ... LA NUIT ...

Puck:"Puck, je me nomme. Cela, je vous l'ai déjà dis. De la race des Farfadets, je suis. Au même Monde que Lucian, j'appartiens. Le monde des "enfants de la nuit", vous l'appelez. Le monde des Fées, du petit peuple, nous préférons le nommer. Toujours, ce monde à côtoyé le vôtre. Mais discret, nous nous faisions, jusqu'il y a quelques années".

Le farfadet savait captiver son auditoire mais, bien qu'Élisabeth fut toute ouïe, elle devait faire un effort pour ne plus penser à Théodore, et se concentrer sur la discussion.

Puck:"Très vieux, je suis. Près de 5000 de vos années, j'ai vu passer". Parmi les plus vielles des créatures encore vivantes en ce monde, je compte".

Élisabeth tenta du mieux possible de cacher son scepticisme mais cela n'échappa pas au farfadet.

Puck:"Bien que dans cette situation, me croire ne soit pas essentiel, vous prouvez mes dires, je puis! Vous montrez une partie de ma vie, je puis!"

Masterson:"Non, il n'est pas important actuellement que je sache si vous avez réellement 5000 ans, continuez s'il vous plaît, je vous écoute."

Puck:"Que très instruit, très savant et très sage, je suis, les autres disent. Depuis longtemps, Lucian, je connais. Beaucoup comme lui, pour des conseils, viennent me consulter. La sérénité et la tranquillité pourtant, j'aspire à trouver!"

Élisabeth avait l'impression de ressentir de la fatigue chez cette créature, comme si sont statut de "Sage" pesait trop lourd sur ses épaules.

Masterson:"Et que savez vous sur moi?"

Puck:"Difficile pour vous, cela sera peut être à entendre ou même croire."

Élisabeth regardait Puck droit dans les yeux, déterminée à obtenir le plus de renseignements possible. Peut importait la gravité des révélations du farfadet tant qu'elle en apprenait plus sur elle même.

Puck:"De ce monde, de ce plan d'existence, vous n'êtes pas originaire. Persuadé, je le suis".

Masterson:"Je me souviens juste de m'être éveillée dans un asile, amnésique. Vous pouvez m'en dire plus?"

Puck:"Juste un peu. Il y a quelque mois, l'arrivée dans ce monde de quelqu’un de spécial, de quelqu'un originaire d'ailleurs mais sans savoir où est cet ailleurs, j'ai senti. Un grand potentiel, vous possédez. Plus libre que moi, Lucian ou La Reine elle même, vous êtes. La capacité d'interagir avec l'histoire à un autre niveau, vous avez. Sûr de ce que je dis, je suis. Mais l'expliquer, incapable, je suis. Vous surveiller de loin depuis votre arrivée, j'avoue. Curieux à votre sujet, je suis. Quelque chose de nouveau, vous êtes. Intrigué au plus haut point comme le sont pas mal de gens, je ne peux m'empêcher d'être.

Masterson:"mmh mmh, et... avez vous senti le passage récent de quelqu'un comme moi ?"

Puck:"Deux fois dans la journée, une arrivée puis quelques heures plus tard un départ. Que l'on était venu vous chercher, j'ai pensé."

Masterson:"Je ne savais pas que j'avais quelque chose à voir avec ces gens venus d'ailleurs."

Puck:"Certaine est une chose, celui ou celle qui est venu, beaucoup vous ressemblait. Pas physiquement mais sur le plan...difficile à formuler cela est! Au delà de mon entendement et de mes connaissances, sont ces choses."

Élisabeth rougi en pensant à Théodore.

Masterson:"Pourrais je dans l'avenir en apprendre plus sur les gens comme moi, comme ceux qui sont venus récemment?"

Puck:"Difficile de dire si cela est possible. Mais l'intention de continuer à chercher, je garde. Votre aide pour faciliter les choses, bienvenue serait".

Masterson:"Je reviendrai vous voir une fois l'affaire en cours terminée".

Puck:"La bienvenue,vous serez".

Masterson:"Très bien, commençons!"

Puck:"Une dernière chose, si à une seule personne, vous devez donner votre confiance, vers votre "Employeur", vous devriez vous tourner! Lié par serment, je suis. En dire plus, je ne peux".

Masterson:"Ce n'est pas en mon employeur que je fais le plus confiance, plus maintenant, mais ce n'est pas de sa faute. Malheureusement cette personne n'est plus là, donc je prendrai votre conseil en considération".

Puck:"L'autre comme vous?"

Elisabeth ne répondit pas, pensant à Théo.

Puck:"Pressée, vous êtes. Le temps de vous aidez à trouver en vous, une partie de ce potentiel, je n'ai pas. Recourir à d'autre procédés, je vais devoir". Une forme de magie, qui va agir sur vous comme un catalyseur et va réveiller certaines choses dont le fameux don de voir l'avenir j'espère, je vais utiliser. Apparaître aussi, pourrais d'autres choses. Continuez, vous désirez?"

Masterson:"Bien sûr".

Puck:"Vous asseoir et vous détendre, boire le produit contenu dans la fiole et laisser aller les choses, vous devez. Penser à ce que lucian aimerait savoir de l'avenir, vous devez faire. Confiance en moi, vous devez avoir. Vous accompagné par la pensée je ferai. Seule, vous ne serez pas".

Masterson:"J'espère que ça n'a pas mauvais goût!".

Puck:"Si, mais peu à boire".

Élisabeth tenta de se détendre, de se rappeler les quelques bon souvenirs qui lui restaient et, instinctivement repensa à Théo et à leur moment privilégié passé chez elle. Elle se laissa envahir par cette sensation qu'elle avait en sa présence puis, une fois détendue, elle bu le philtre en repensant à Lucian, Saintjohn Hawk, le pacte entre les famille...Peu à peu, elle sombra dans une forme d’inconscience, puis, ne sachant pas combien de temps il s'était passé, elle rouvrit les yeux dans un endroit extraordinaire.



Partout autour d'elle, gravitaient des galaxies, d'autres univers. Elle n'avait plus de corps physique mais était faite de pure énergie. La sensation était incroyable. Comme si ce corps n'avait été que transitoire, elle émergeait dans cet endroit tel un papillon de sa chrysalide. Aucune peur, aucune anxiété. Un sentiment de bien être qui, elle le savait déjà, allait beaucoup lui manquer. Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait chez elle!




Alors qu'elle profitait pleinement de cet état, elle vit une sorte de vortex se former sur sa droite et, produisant un extraordinaire effort de volonté y entra.



Elle la elle vit et su. Les deux familles n'avaient aucune intention de trahir le futur pacte. Il serait fort et durerait tant que la B.T.I. et l'Ordre Des Guetteurs serait un menace pour eux et le monde. Et quant bien même ils ne le seraient plus rapidement, le pacte tiendrait bon au moins un siècle.

Puis se fut le retour vers la plénitude et la sérénité. Élisabeth profitait de ces derniers instants avant de rentrer tout en pensant à Théo. Était il déjà venu ici? Se rencontreraient ils à nouveau? Elle fut tirée de ses songes par l'apparition d'un autre vortex. Par réflexe plus qu'autre chose, persuadée que ça avait un rapport avec lui, elle s'enfonça dans le tourbillon d'énergie.

Elle la elle vit et su. Si rien n'était fait pour changer l'Histoire (cela était il même possible?), Lucian ne reviendrait pas vivant de sa futur mission ayant trait à l'ange prisonnier. Il se ferait capturer par la B.T.I. et finirait vivisequé, sous sa forme Lycane, sur leurs tables de laboratoire.

Une fois revenue sur ce nouveau plan d'existence, elle décida, à contre cœur, de ne pas perdre de temps et de regagner son corps physique au plus vite, se qui se passa instantanément.

La première chose qu'elle constata était l'état de Puck. Il semblait à la fois émerveillé, curieux et très perplexe.

Masterson:"Avez vous vu tout ce que j'ai vu ?"

Puck:"Tout!"

Masterson:"Que comptez vous faire?"

Puck:Les leaders des 2 familles, je vais contacter. Expliquer que vous avez vu l'avenir, je leur dirai. Me croire ils feront et créditée de votre participation vous serez.

Masterson:"Vous semblez bizare?"

Puck:"Vous rendre compte de l'extraordinaire expérience que nous venons de vivre, vous devez. Aucune idée de l'existence de telles choses, je n'avais".

Masterson:"A ce point? Comme quoi vous avez bien fait de vivre jusqu'à maintenant"

Puck semblait très humble face à ce qu'il venait de vivre. Élisabeth quant à elle, y avait pris un énorme plaisir. Elle se sentait différente, plus forte, prête à affronter le monde entier!

Il fallait maintenant rencontrer les deux familles et surtout avoir une sérieuse discussion avec Lucian!

Puck:"Y aller maintenant, vous devez. Nous revoir bientôt, j'espère".

Masterson:"Merci de votre aide, oui, je pense que nous nous reverrons. Mais avant de partir, pourrais-je parler à Lucian ici?"

[size=18]Puck:"Parler à Lucian ici, vous pouvez. L'appelé, je fais."

Lucian ne tarda pas à frapper à la porte et après y avoir été invité par Puck, entra dans la pièce.

Lucian:"Sommes-nous prêts à partir?"

Masterson:"J’aimerais vous parler de quelque chose avant."

Lucian, préoccupé:"Un problème?"

Tout en lui tenant les mains, Élisabeth lui raconta dans les moindres détails la vision qu'elle avait eu de l'avenir.

Masterson:"Vous ne devez pas partir en mission, se serait du suicide. Vous devez rester en vie pour le bien de l'accord entre votre Clan et celui de Saintjohn Hawk."

Lucian se libéra des mains d’Élisabeth, calmement, puis lui tourna le dos comme pour s'isoler et réfléchir un moment. Il murmura quelques mots dans une langue qu’Élisabeth pris pour du latin. Puis se retourna.

Lucian:"Vous ne comprenez pas. Je dois y aller. Je n'ai pas le choix!"

Masterson:"On a toujours le choix! Et sans explications, oui évidemment, je ne comprendrai pas."

Lucian:"Non! On le l'a pas toujours. Mais je comprends votre point de vue. On ne peut pas laisser faire la B.T.I. Elle joue avec des forces qui la dépasse. Les choses sont allées trop loin. Pour le salut de tous, il faut les empêcher de continuer."

Masterson:"Il doit y avoir une autre façon de faire. Un autre choix qu'un sacrifice assuré.
De plus, rien ne nous garantit que votre mort signifie la réussite de la mission. Ne pourriez vous pas vous assurer de la présence d'un ou deux alliés dans cette entreprise?

Lucian:"Je ne comptais par partir seul. Et si par mon sacrifice, j'ai une chance de les empêcher de continuer, je paye le prix avec joie et fierté. Voyez vous, j'ai fait le serment de vous protéger et je compte bien tenir parole".

Masterson:"Quel rapport avec ce sacrifice? En mourant vous cesserez de me protéger"!

Elisabeth soupira.

Masterson:"Qu'y a t' il donc de si important pour que maintenant vous vous décidiez à ce sacrifice ? Cet espèce d'ange que j'ai vu ?"

Lucian:"Je me suis mal fait comprendre. En disant "Vous" je parlais de vous, les humains. Oui il s'agit de l'ange prisonnier. Il faut mettre un terme à cette situation et haut plus vite!"

Puck:"Raison, il a!"

Masterson:"Ok, vous voulez libérer l'ange pour protéger les humains. (elle se tourne vers Puck) Est ce qu'on peut refaire une vision ? c'est possible ?

Puck:"Pas de suite."

Lucian:"Ecoutez Élisabeth, il s'agit de devoir et de serment, vous pouvez comprendre? Et puis je ne crois pas au destin, je forge mon destin moi même."

Masterson:"Puck, dites moi que je pourrai retenter l'expérience avant qu'il n'y aille. Lucian, dis moi que tu peux attendre que j'aie fais cette vision."

Lucian:"Pas plus de 24h! Le bateau part après demain."

Puck à Masterson:"Aller avec lui, vous devriez!"

Lucian:"Hein quoi! Laissez la en dehors de ça, Maître"

Puck:"Te le proposer, elle a déjà fait. N'est ce pas!"

Élisabeth eut un sourire complice, limite manipulateur en regardant Puck puis, dévisagea Lucian.

Masterson:"J'ai le droit de décider de vous aider. je suis sûre que je peux changer la donne. Organisons le rendez vous avec les Familles, puis nous planifierons le reste;la vision que je ferai peut être, la mission, etc. Ok?"

Lucian:"Et si vous mourrez? Je devrai vivre avec ça pour l'éternité. Je ne sais plus quoi pensez! Mais vous avez raison. Réglons en premier le pacte des familles, c'est aussi très important. J'aviserai ensuite."

Masterson:"Vous pensez que j'ai 8 ans et que j'ai besoin d'un papa adoptif? Laissez moi vous aider!"

Lucian éclatant de rire:"Non, je n'ai jamais pensé ça de vous" Enfin je veux dire depuis que je vous connais, enfin... allons y."

Elisabeth remarqua la gène de Lucian. Elle comprit qu'il venait, sans le vouloir, de lâcher une information qu'il n'aurait pas du.

Masterson:"Je pense que nous ne devrions pas parler de la vision de votre mort lors de la réunion. Votre avis?"

Lucian:"Je le pense aussi."

Masterson:"Vous nous accompagné Puck? Vous êtes sensé confirmer la véracité de ma vision."

Puck:"Fait, se sera."

Masterson:"Bien, je n'ai donc pas intérêt à mentir aux autres si je comprends bien."

Puck:" A quel propos? Le pacte? Ne rien dire, vous pouvez, annulé, sera la marché. Mais mentir, dangereux cela est!"

Lucian;"Pourquoi voudriez vous mentir, y a t' il un problème?"

Masterson à Puck:"Ce n'était pas mon intention de toutes façons, mais veillez à ne pas dire ce que je n'aurais pas dis"

Puck:"De ça, je ne parlerai pas."

Masterson, tout en prenant le bras de Lucian:"Allons voir les Familles maintenant!"

Lucian:"Très bien, j'arrangerai le rendez vous lors du trajet".

Élisabeth et Lucian regagnèrent la voiture. Lucian lui donna l'adresse du rendez vous et elle la transmit à Alfred. Il étaient maintenant seul à l'arrière de la voiture, la vitre de séparation relevée...


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