Slone rouvrit les yeux, étendu sur le dos, sur un sol froid. Tout était blanc autour de lui. Rien absolument rien n'était visible...
Habillé comme avant de tenter d'entrer en osmose avec le camion, il put se relever sans aucun problèmes.
Puis, alors qu'il se retournait, le décor changea quelque peu.
Autour de lui se dessinait maintenant une salle circulaire dont les murs étaient couverts d'écrans de télévision.
Il aperçut ça et là, sur les écrans, un homme dans un caisson de régénération, une femme en train de se battre dans son appartement contre des assaillants, un homme démon en enfer, un barbare moyennageux en train de s'ébattre avec une donzelle à moitié nue, un camion (son camion !) en train d'amorcer une chute de deux cent mètres, un homme en cuir noir dans un salon en train de discuter avec Omen et une jeune femme, un village plongé dans la brume, une sphère chromée atterissant à Stonehenge, un jeune homme sur une plage avec deux magnifiques naïades, un nain dans un somptueux palais couvert d'or, une résistante du futur dans un hôpital militaire de fortune discuter avec un soldat à son chevet, un héros armuré en train de tirer des rafales avec son fusil dans une antique cité, un soldat en lambeaux en train d'explorer une caverne, un missile plongeant sur un immeuble et causant une explosion...
C'en était trop ! Trop d'images ! Trop d'écrans ! Trop d'informations d'un seul coup, la tête lui en tournait.
"Tout ce que vous voyez là sont les mésaventures de vos camarades. Ceux de votre espèce, que nous nommons les Elus, Monsieur Greasson. Quand à moi, je suis l'architecte."
Un homme était présent maintenant. Assis sur un siège au centre de la salle. Slone lui fit face. Sur les écrans, les images furent remplacées par celle d'un seul homme ; aux lunettes noires et long manteau.
"Vous devez vous demander ce que vous faites ici, je suppose. Cet endroit est la salle du Maître Contrôle Principal, quelque part dans l'entremonde, hors de l'espace-temps tel que vous le concevez. Et si vous êtes ici, ce n'est pas sans raison, ce n'est jamais sans raisons ! Je peux vous ramener d'où vous venez tout de suite si vous le voulez ou répondre à vos questions. Mais à chaque réponse que je vous fournirai, il vous sera plus difficile de réintégrer votre corps. C'est à vous de choisir. Les Elus ont toujours le choix. Ils l'ont toujours eu !"
Habillé comme avant de tenter d'entrer en osmose avec le camion, il put se relever sans aucun problèmes.
Puis, alors qu'il se retournait, le décor changea quelque peu.
Autour de lui se dessinait maintenant une salle circulaire dont les murs étaient couverts d'écrans de télévision.
Il aperçut ça et là, sur les écrans, un homme dans un caisson de régénération, une femme en train de se battre dans son appartement contre des assaillants, un homme démon en enfer, un barbare moyennageux en train de s'ébattre avec une donzelle à moitié nue, un camion (son camion !) en train d'amorcer une chute de deux cent mètres, un homme en cuir noir dans un salon en train de discuter avec Omen et une jeune femme, un village plongé dans la brume, une sphère chromée atterissant à Stonehenge, un jeune homme sur une plage avec deux magnifiques naïades, un nain dans un somptueux palais couvert d'or, une résistante du futur dans un hôpital militaire de fortune discuter avec un soldat à son chevet, un héros armuré en train de tirer des rafales avec son fusil dans une antique cité, un soldat en lambeaux en train d'explorer une caverne, un missile plongeant sur un immeuble et causant une explosion...
C'en était trop ! Trop d'images ! Trop d'écrans ! Trop d'informations d'un seul coup, la tête lui en tournait.
"Tout ce que vous voyez là sont les mésaventures de vos camarades. Ceux de votre espèce, que nous nommons les Elus, Monsieur Greasson. Quand à moi, je suis l'architecte."
Un homme était présent maintenant. Assis sur un siège au centre de la salle. Slone lui fit face. Sur les écrans, les images furent remplacées par celle d'un seul homme ; aux lunettes noires et long manteau.
"Vous devez vous demander ce que vous faites ici, je suppose. Cet endroit est la salle du Maître Contrôle Principal, quelque part dans l'entremonde, hors de l'espace-temps tel que vous le concevez. Et si vous êtes ici, ce n'est pas sans raison, ce n'est jamais sans raisons ! Je peux vous ramener d'où vous venez tout de suite si vous le voulez ou répondre à vos questions. Mais à chaque réponse que je vous fournirai, il vous sera plus difficile de réintégrer votre corps. C'est à vous de choisir. Les Elus ont toujours le choix. Ils l'ont toujours eu !"
et toutes ces personnes qui apparaissent sur la multitude des écrans TV couvrant les murs de la pièce. "Je comprends rien, où sont mes compagnons ?? Autant de questions qui fusent comme des comètes dans mon esprit. Et surtout, où sont mes compagnons : la belle et mystérieuse ANGELICA, le peureux de Charles, l'homme sur le toit du camion qui m'a aidé sans me connaître, et l'homme masqué d'où émanait un grand pouvoir cosmique. "Non, je ne peux pas les abandonner à leur sort quelque soient les conséquences, de plus je savais qu'un jour, je serais confronté à ma mort (QUELQUE SOIT SON APPARENCE !!! )
Tant pis, j'ai été entrainé pour !! 
, un vieillard apparait au centre de la pièce et il me parle : "il me prend pour un élu, connait mon nom, me parle des mésaventures de mes soi-disant camarades sur les écrans (d'ailleurs je n'en ai reconnu aucun ), et pour couronner le tout, il se nomme lui même "L'Architecte" et moi je suis le géomètre peut-être !!!. Enfin une parole cohérente de sa part : "qu'es ce que je fais ici" . Il suppose bien le vieux bougre. Et maintenant, sur les TV apparait l'image d'un homme en manteau en cuir (inconnu au bataillon) 
, je me pince le bras (vieux réflexe idiot), on ne dirait pas, mais de toute façon si c"est un rêve, je n'ai qu'un seul désir : ME REVEILLER 
. L'homme me parle, je comprends pas très bien son charabia (suis un scientifique pas un auteur de science-fiction merde !!!) : contrôle central, entre monde, espace temps et encore ce terme d'élu. Je vois pas très bien quelles questions, je pourrais lui poser. Et puis, en poser de trop ne semblerait pas bénéfique pour rejoindre mes compagnons. Bien sûr que je veux réintégrer mon corps, c'est comme demandé à un aveugle, s'il veut voire clair 
