Kurgan en terre inconnue...

Kurgan s'éveilla soudainement. Pas étendu dans un lit auprès d'une donzelle l'épongeant, pas assoupi dans un bain, pas à une table éméché comme tout Gorak, non ! Debout au milieu d'un terrain rocheux (il n'y avait pas de neige et on entendait un bruit de vagues non loin), l'épée à la main et son armure sur le dos (SON épée et SON armure !); une dizaine de corps en charpie à ses pieds. Son arme ensenglantée étant la preuve du massacre, il se dit que ce batard de Cimmérius l'avait téléporté en plein combat et que d'instinct... Nul le temps de penser, d'autres inconnus s'approchaient.



Ils n'étaient pas vêtus comme ceux étendus par terre, ceux là étaient plutot des sauvages primitifs tandis que les arrivants étaient vêtus de façon plus... civilisée ? Bah ! Ils n'étaient pas de la même bande !

La plupart étaient des guerriers apparemment et portaient des symboles avec des dragons sur leurs habits, ainsi que des tatouages. Une partie de leurs vêtements étaient d'ailleurs confectionnés avec de la peau de reptile.

Et aucun d'entre eux n'auréolait en rouge ou en bleu...

Très vite, les premiers d'entre eux manifestèrent des signes pacifiques envers lui.

"Seigneur Dragon ! Seigneur Dragon ! dirent ils dans une langue qu'il n'avait jamais entendu (mais qu'il comprit), tu es revenu ! Enfin ! La prophétie s'est enfin réalisée !"

Ils étaient très heureux de le "revoir". Fallait il les décevoir?

apres un hesitation kurgan decida de jouer le jeux.

oui je suis de retour, rentrons et raccontez moi ce qui c'est passé durant mon absence.

Et les chasseurs aux habits de reptiles conduisirent Kurgan à travers ce décor rocailleux qui longeait la côte, la surplombant de falaises dressées plus de cinquante mètres au dessus du niveau de l'eau. Il faisait chaud, on devait être beaucoup plus dans le sud que le continent de Gorak. Le climat était tropical et la végétation, peu fréquente dans ces roches du même genre que celle dont avaient parlé les trop peu nombreux voyageurs qui avaient navigué dans les océans équatoriaux. Les autres rumeurs à propos de ces régions étaient elles vraies aussi ? Y avait il réellement un mur qui coupait le monde en deux ? Qu'y avait il au delà ? Kurgan se trouvait il en ce moment sur ce mur ? Ce n'était qu'à partir de ce qu'allaient dire les autochtones qu'il allait pouvoir le savoir...

Et ainsi, après quelques kilomètres de marches le long de la côte, grimpant, escaladant, sautant par dessus les roches, redescendant, remontant, franchissant des ponts naturels par dessus des cascades, empruntant des tunnels, qu'ils arrivèrent dans un village typiquement habité par des gens simples ; chasseurs, guerriers, éleveurs (de reptiles certes)et autres prêtres du dragon.

Les bâtiments étaient disposés en cercle autour d'une statue représentant évidemment un dragon de presque trois mètres de haut. Ce ne fut guère une surprise pour Kurgan.



Skaar ; l'homme qui lui avait adressé la parole lorsqu'il apparut en ces contrées lointaines, ouvrit la bouche à nouveau, plein d'admiration mais guère impressionné.

"Voici la Communauté des Enfants de Lucius le Grand, Seigneur, mon clan. Viens avec moi, je vais te conduire à la Grande Prêtresse."

Quelques instant plus tard, après avoir traversé le village, tout au plus constitué de vingt habitation, dont deux troglodytes, Kurgan pénétrait dans une caverne au fond de laquelle on entendait les remous de l'océan. Au bout d'une galerie, après une lourde tenture en peau humaine tannée, il fit face à la prêtresse de la communauté.

"Assieds toi, dit elle, avec un calme incomparable, je vais t'éclairer sur la vie ici depuis ton départ."

kurgan prit place, pret a ecouter les recits de la pretresse.
il ne detachait pas son regard du ce corps denudé.
pretresse, demone, sucube, peut lui importe cette femme avait des formes avantageuses.
vas y je t'ecoute .

"Il y a plus de 600 ans, eut lieu un terrible cataclysme ; une guerre avec des milliers de démons envahissant le monde qui se termina par un acte divin de grand nettoyage. Il y eut une lumière intense et, lentement, le monde redevint normal. Les démons avaient été renvoyés dans leur dimension."

Kurgan se souvint de la guerre contre Zaargoth et ses démons qui avaient ravagé le continent de Gorak. Mais il ignorait que cela avait touché d'autres parties du monde.

"Parmi les héros de cette campagne, il y en eut que nos ancêtres nommèrent Champions ou incarnations. La plupart étaient symbolisés par des animaux comme le dragon, l'hydre, le serpent, le chacal, l'araignée..."

"Tu étais l'un d'entre eux ; portant l'armure du dragon ! Et tu es venu parmi nous après cette guerre, après la Grande Lumière. Tu fus notre Champion."

La prêtresse s'avança alors à quatre pattes sur les tapis de peaux (reptiliennes et d'autres apparemment humaines ; cousues avec des nerfs séchés) et vint se redresser derrière Kurgan. Elle lui enleva son casque délicatement et lui chuchota à l'oreille :

"Durant de longues années, tu fus le symbole fort du monde du Mur et tu conquis de larges bandes de territoire, soumettant les peuplades à ton pouvoir. Mais toujours ici fut ton repaire et toujours ici tu revins. Et c'est ici que la première des prêtresses de ton culte naquit ; celle qui fut la mère de mes mères ; entièrement dévouées à ta prophétie. Maintenant que tu es revenu, fais moi l'honneur de me donner à mon tour une élève digne de ce nom."

Elle approcha ses lèvres des lèvres de l'Elu et se fit plus entreprenante. Il était clair qu'elle voulait s'accoupler avec lui et caressait de sa main les lanières qui permettraient de libérer Kurgan de son armure...

comment pourais je te donner élève alors que je ne connait personne ici ...
tout a bien changé depuis mon depart !
a tu des vue sur quelqun ?

kurgan ne se fit pas prier ! et il profita des avance de la belle creature pour aller dans son sens !
il l'embrassa, laissant courir ses mains sur le corps dénudé de la belle.

dit moi ma belle qu'est ce que ca te fait de te trouvée face a un incarnation ?

Elle sourit car Kurgan n'avait pas compris ce qu'elle voulait dire.

"La première des prêtresses est mon ancêtre et nous sommes prêtresses de mère en fille, Ô mon Seigneur ! Viens, fais naître en moi celle qui me succèdera !"

Elle l'embrassait dans le cou de manière très sensuelle, presque animale. Rien à voir avec les filles des cités, aux sentiments presque artificiels...

Et tandis que Kurgan acheva de se déshabiller afin d'honorer le corps de la jeune femme comme un guerrier se le devait, elle répondit à sa dernière question :

"C'est un honneur pour moi, mon Maître, de recevoir ta semence, car tu fus celui qui fit naître la première prêtresse de notre clan ! Ton suc est divin, sacré et je n'en perdrai aucune goutte car il annonce un retour à la pureté de ma lignée née de toi."

L'esprit de l'Ombre survola le Mur qui coupe le monde en deux de long en large et eut la sensation. Aussitôt, il se précipita vers l'Elu qu'il avait détecté et vit un village de rustres guerriers - pêcheurs. L'Ombre se focalisa sur une proie facile et plongea en elle...

La vieille femme dans sa cabane se tortilla de douleur ; un poids dans la gorge l'empêchant de hurler. Puis, tandis que sa peau se flétrissait et ses vêtements pourissaient, elle se releva face à l'extérieur de son antre, prête à saisir sa chance...



L'Elu était à moins de cent mètres d'elle, en train de copuler avec la prêtresse du clan...

a cent metre de la kurgan coppulait, il n'avait il rien remarqué ?
l'acte n'avait rien d'etrange et tout deux avaient l'air d'apprecier !
tant que rien ne pouvait mettre les sens de kurgan en allerte, il continuait a prendre son pied.

Les ébats entre Kurgan et la prêtresse furent des plus chauds. Elle s'était offerte à lui comme rarement femme ne l'avait fait, mais il était des plus évidents que ce n'était pas sans intention. Elle ne l'avait d'ailleurs pas caché : elle voulait un enfant de lui.

Des heures passèrent durant lesquelles ils se laissèrent aller aux plaisirs de la chair, mangèrent au lit de délicieuses victuailles (pour qui aimait les fruits de type méditéranéens, le lézard et autres créatures de la mer ou des roches) et se gorgèrent d'alcool. La nuit était maintenant bien avancée...

Puis, un cri de douleur perça les ténèbres. La jeune femme était endormie et ce hurlement ne la réveilla pas. Dehors, quelqu'un souffrait apparemment le martyre...